Bonjour, Clostra.
Merci pour ces précisions. J’ignorais qu’Attali ait parlé d’Erquy
dans ce livre. Et je ne suis pas au courant des changements concernant le
parking, n’accédant aux landes du Cap qu’à pieds lors de mes balades dans le
coin. Le fait est que beaucoup d’arbres ont disparu en 1987 comme en de
nombreux lieux de Bretagne. Mais ce qui a été perdu en arbres a été gagné en
lande et le bilan est loin d’être négatif.
Pour ce qui est de Dahouët, j’ai mentionné ce petit port,
mais pas l’oratoire, dans une réponse à Bakerstreet. Le lieu est charmant et le
GR 34 continue effectivement d’être attractif au-delà, sur les communes de Plangenoual
et Morieux. On peut même se baigner sur la plage de Jospinet qui n’a rien à
voir avec un ancien Premier ministre !
Quant au Cotentin, ses paysages sauvages n’ont à envier à la
Bretagne dans la partie nord de la péninsule, des dunes de Vauville et
Siouville jusqu’au fabuleux cap de la Hague et sa fin de terre de Goury aux
allures de petite Irlande. Au sud de la très sauvage baie d’Ecalgrain, décrite
avec tant de puissance par Didier Decoin dans « Les trois vies de Babe
Ozouf », le Nez de Voidries et le Nez de Jobourg sont d’ailleurs plus
hauts que les falaises bretonnes. Très largement décimées par une tempête en
2003, il n’y reste malheureusement que très peu des chèvres semi-sauvages qui
colonisaient le site.