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Commentaire de eau-du-robinet

sur Haro sur la « dépense publique » ou sur notre « trésor public » ?


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eau-du-robinet eau-du-robinet 2 juillet 2014 19:47

Bonjour Karol,

« Pour en finir avec ce hold-up permanent et les politiques d’austérité et de régression qui en découlent, il faudrait se libérer de cette tutelle est reprendre le contrôle de la création monétaire par la banque centrale. »

C’est ce qui propose l’UPR.

Un extrait de notre programme de libération :

Chapitre 6
Réattribuer à la Banque de France son rôle normal de financement de l’État et des collectivités locales

Les intérêts de la dette publique nous coutent chaque année plus de 50 milliards d’euros. Cette somme est enlevé de nos impôts, les impôts des travailleurs et de la classe moyenne.

Puis il y à un autre facteur qui met en péril notre pouvoir d’achat ...

Je me demande jusqu’à ou le MEDEF vas pousser sa limite en ce qui concerne la mise en question de la rémunération des salaries ?
Le MEDEF préféré dévier les bénéfices des entreprises, fruits du travail des salaries, vers les actionnaires !

Les actionnaires eux gagnent leur argent en dorment et sans faire d’effort !

L’équivalent de 60% de leurs bénéfices
 : c’est ce qu’ont versé à leurs actionnaires les 47 grandes entreprises françaises cotées en bourse que nous avons étudiées. Alors même que les suppressions de postes se multiplient et que l’investissement est en berne, plusieurs grands groupes hexagonaux continuent de redistribuer une proportion considérable de leurs profits aux actionnaires – y compris lorsque ces profits sont faibles voire inexistants. Notre enquête sur ce « coût du capital » révèle également que l’état est un actionnaire aussi gourmand que les autres. source

Priorité aux financiers, quoiqu’il en coûte

Plusieurs groupes sont d’une générosité à toute épreuve à l’égard de leurs investisseurs. Même en perdant de l’argent, ils leur distribuent des dividendes ! Chez ArcelorMittal, ST Micro, Accor et Areva, à tous les coups, les actionnaires gagnent. Malgré une perte de 2,8 milliards, le n°1 de l’acier a ainsi ponctionné 910 millions d’euros au profit de ses actionnaires ! La fortune de la famille Mittal, qui détient près de 40% du groupe sidérurgique – et donc perçoit environ 40% des dividendes, soit 360 millions d’euros – passe avant tout. Les métallos sont les grands perdants. En 2013, le groupe supprime 1 600 emplois en Belgique après avoir fermé, l’année précédente, l’aciérie de Florange en Moselle.
source

L’État, un actionnaire aussi gourmand que les autres

L’État, directement ou via l’une de ses institutions – Caisse des dépôts, Fonds stratégique d’investissement (FSI), Commissariat à l’énergie atomique (CEA)… – est présent au capital d’une vingtaine d’entreprises de notre panel. Dans neuf d’entre elles, la puissance publique pèse plus de 10% des actions, donc des voix (Areva, EADS, EDF, Eramet, GDF Suez, Orange, Renault, Safran, ST Micro). Comment se comporte l’État actionnaire ? Est-il aussi gourmand que les gros fonds ou portefeuilles d’actions privés ? Le cas Areva montre que l’État peut privilégier ses propres intérêts financiers, quel que soit l’état de santé de l’entreprise. Actionnaire à plus de 85% du champion du nucléaire, via notamment le CEA, l’État a empoché la plus grande part des 112 millions d’euros de dividendes, quand le fabricant de combustible nucléaire déplore une perte de 99 millions.
source

Sept mois de salaires pour les actionnaires

S’il existait en France la palme du salarié le plus rentable au regard de l’argent qu’il fait gagner aux actionnaires de son entreprise, elle serait remise aux salariés de Total. Chacun des 97 126 employés du groupe pétrolier a rapporté plus de 54 000 euros de dividendes aux propriétaires de l’entreprise en 2012 ! Soit les trois quarts de ce que le groupe pétrolier dépense en moyenne par salarié chaque année. Et l’équivalent de trois années de Smic ! Total est aussi celle qui, parmi les 47 entreprises que nous avons étudiées, a reversé à ses actionnaires les plus gros dividendes : 5,3 milliards d’euros, soit quasiment la moitié de ses bénéfices. source


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