"VIVRE, VIVRE A TOUT PRIX même dans l’inconfort (paralysies
etc.) et/ou la souffrance ?«
Gnostic
Et les SDF, qui vivent dans la crasse, à côté de leur litron, quelquefois de leurs déjections, je suppose que ça ne vous paraîtra pas très »digne« non plus. Alors, qu’est-ce qu’on en fait ?
Et ceux qui ont perdu la raison, ne savent même plus trop qui ils sont. Est-ce qu’ils vivent une vie qui mérite vraiment d’être vécue ?
Et les amputés, les culs-de-jatte ? Je suis assez vieux pour en avoir vu dans mon enfance quelques uns, dans leurs fauteuils à roulettes, qui avaient survécu à l’enfer des tranchées de la grande guerre.
Et ceux qui ont été brûlés au troisième degré, et sont défigurés pour le restant de leurs jours ?
Et les cons qui ne comprennent rien à rien et ne l’ouvrent que pour proférer des énormités ?
Peut-être qu’il faudrait penser à l’euthanazie (sic.) pour tous ces malheureux qui, pourtant, paraissent tout de même préférer la vie. A force d’insister, de faire preuve de »pédagogie", on arriverait peut-être à les convaincre qu’ils ont tort.
Les paléontologues ont trouvé dans des sépultures antérieures au néolithique des squelettes d’individus victimes de fractures qui leur interdisaient toute mobilité et les réduisaient à une condition de grabataires. Mais ces fractures s’étaient consolidées, preuve que leurs congénères, loin de les avoir éliminés pour avoir plus à bouffer les avaient nourris, et cela pendant des années. Pour combler le trou de la sécu, et n’avoir plus à s’occuper des vieux, nos contemporains seraient prêts désormais à éliminer tous ceux qui ne peuvent plus être productifs. Un grand progrès, vraiment, dans le sens d’une plus grande humanité !