@muslimADieu, toi qui te réclames de cheikh Dukhani, tu dois aimer « tartiler ». Tartile donc un peu ces versets :
« Accomplissez la Salât, et donnez la Zakât, et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent. » (2:43)
« ceux qui accomplissent la Salât, donnent la Zakât et qui ont la certitude de l’Au-delà. » (31:4)
« Ceux qui accomplissent la Salât, et dépensent de ce que Nous leur avons attribué. » (8:3)
« ceux dont les cœurs ont peur quand le nom de Dieu est mentionné, ceux qui endurent ce qui les atteint et ceux qui sont assidus dans la Salât et dépensent de ce que Nous leur avons attribué. » (22:35)
« Dis à Mes serviteurs qui ont cru, qu’ils accomplissent la Salât et dépensent de ce que Nous leur avons attribué, secrètement et ouvertement, avant que vienne un jour où il n’y aura ni commerce ni amitié. » (14:31)
L’étymologie de la racine « زكو » c’est « purifier » ; j’ai pu traduire toutes les occurrences de « zakka » (verbe forme II) par « purifier », et « tazakka » (verbe forme V) par « se purifier ».
Mais dans le cas particulier de la « zakat », c’est une « purification » de ses biens...
Et tu te demandes « comment fixer la zaket « financière » avec seulement le coran. », et bien le Coran te répond :
« Ils t’interrogent sur ce qu’ils doivent dépenser. Dis : »al-`afw« . C’est ainsi que Dieu clarifie les signes, afin que vous réfléchissiez »
(Coran, 2:219)
Je te laisse lire les versets 4:153, 3:134, 5:95, 5:101, pour voir que le mot « al-`afw » (et ses dérivés)
est utilisé pour signifier : ce qui a été pardonné ou ce sur quoi on
ferme les yeux.
Si on applique cela au mot « al-`afw » qui est
utilisé en 2:219 et qui est lié au paiement de la Zakât, on voit que
Dieu nous dit de payer la Zakât avec la partie de nos revenus que l’on
peut abandonner sans devoir la réclamer, ou en d’autres mots ce sur quoi
on peut fermer les yeux et donner sans difficultés.
Il est
important de noter que Dieu n’a pas défini ou quantifié la quantité de
nos revenus que nous devons donner en charité. Dieu sait que cela sera
différent selon les individus et directement dépendant des revenus et
des circonstances. Cela dépend également du désir de chaque personne de
faire du bien. Par conséquent, Dieu laisse le soin à chaque individu
d’évaluer ses propres besoins, et de décider quelle portion de l’excès
de ses revenus peut être donnée en charité.