Par Rounga (---.---.82.252) 7 juillet 16:15 « Enlevez cette clef de voûte : » Tout s’effondre ! ! !
Essayez. Un indice avant de tenter l’expérience : Dieu est rien.
J’ai essayé :
Autant le dire dès le début, la question de l’existence de Dieu ne présente pas le moindre intérêt. L’argument ontologique est à prendre à rebours : l’Être suressentiel, éternel, infini dans son être et dans ses attributs n’a que faire de l’existence. Exister n’apporte rien de plus à ce qu’il est déjà. Et s’il n’existe pas, cela ne lui nuit en rien, il ne perd rien. Si ses attributs sont infinis, c’est comme s’il n’en avait aucun. Ce que je suis en train de dire, c’est que si Dieu existe, alors il n’existe pourtant pas, et si Dieu n’existe pas, alors il existe quand même. C’est pourtant simple à comprendre. Voilà donc la question odieuse « Dieu existe-t-il ? » balayée, évacuée, expulsée comme une malpropre (je n’ai pas dit « résolue », je souligne). Il faut admettre qu’on respire mieux, tout de suite, et on peut passer à l’étape suivante. Dieu ne peut pas être quelque chose, car ce serait affirmer son existence, et tomber dans une impasse. Posons donc : Dieu n’est rien. Ou plutôt : Dieu est rien. C’est un néant, un vide, c’est le zéro métaphysique absolu [1], dont « l’Etre n’est qu’un infime défaut dans l’infinie pureté du Non-Être » (Valéry). On parlera donc de zérothéisme.
Par ZEN (---.---.112.189) 7 juillet 11:02