Voila ce que j’ai trouvé sur
Wikkipédia concernant l’expression Francais de souche :
« Dans le cadre du jugement de Houria
Bouteldja poursuivie pour injure
raciale pour avoir appelé « souchien » les français
de souche dans une émission de télévision, le tribunal
correctionnel de Toulouse ordonne sa relaxe, déclarant que
l’expression français de souche créée « dans les discours
officiels roboratifs à l’attention des Français installés à
l’étranger, colons ou expatriés, et plus particulièrement à
ceux d’Algérie », a pris « son essor dans les années
1980 sur un mode néo-raciste avec la politisation de la question de
l’immigration et des enfants de l’immigration que cet artifice de
langage tend à matérialiser en race définie en creux, avec en
toile de fond cette idée de la disparition de la grande race ou de
la revendication d’un type supérieur d’humanité ». Le
tribunal ajoute que « Les recherches de la génétique nous ont
appris par ailleurs que nous sommes tous métissés bien qu’uniques,
et que la diversité est une règle de la nature ». Le tribunal
rapporte également les propos de Nicolas Sarkozy de 2006 et
considère que les personnes prétendument visées n’étant pas
identifiables, la plainte doit être déboutée. La partie civile,
une association dénonçant fréquemment le « racisme
anti-français » et le parquet ont fait appel. »
Si le démographe Hervé le Bras réfute
l’expression « Français de souche », un autre démographe
Tribalat, le définit comme un Français ayant ses deux parents nés
en France, ce qui met mal à l’aise les Français nés à l’étranger.
Mais si cette expression a été utilisée par De Gaulle pour
différencier les européens des nord africains, on remarque avec
Hervé le Bras que cette quête a eu lieu sous Pétain et que l’on
glisse facilement du « Français de souche » vers l’indo
européen et la pureté de la race.