« Si on prend le critère économique, la Suisse tire son avantage avant de sa situation de paradis fiscal, je pense que c’est indiscutable. »
C’est au contraire très discutable.
Il y a plus de brevets par habitant déposés par la Suisse que par la France.
La fiscalité dans les cantons francophones notamment est loin d’être « paradisiaques ».
« Elle n’entre donc pas en compte, prenez plutôt exemple sur le Canada, la Belgique, l’Espagne (catalan, basque, galicien, espagnol) qui ne sont pas des paradis fiscaux et qui s’en sortent globalement comme les autres. »
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis.
Je dis simplement que l’unicité de la langue n’est pas nécessaire à l’éclosion d’une nation. Je ne dis pas que la pluralité des langues est la panacée.
« 80 % représente l’utilisation de l’anglais à la maison. Lorsqu’on prend en compte la maîtrise de l’anglais et l’utilisation dans la vie publique il monte à plus de 90%. »
C’est bien les 80% à la maison qui font l’importance d’une langue : c’est la langue que l’on vit, que l’on nourrit.
Jadis « dans la vie publique » on parlait latin. Ce n’en faisait pas pour autant une langue vivante.
« Oui, la Nation s’appuie sur un projet et une histoire commune, mais le vecteur du projet est selon moi la langue. Comment fédérer un continent entier si il y a peu de communication entre ses composantes ? Quelle est l’histoire commune entre la France et la Bulgarie ? Je ne nie pas qu’elle existe, mais je doute qu’elle soit suffisante, surtout aux yeux de ceux qui doivent adhérer au projet de Nation. »
Qu’elle est l’histoire commune entre l’Alsace et le Pays Basque avant 1900 ?