• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Europe > Quelle Nation pour la France ?

Quelle Nation pour la France ?

On considère souvent que la Belgique est le laboratoire de l'Europe, ce qui est tout à fait vrai. À l'image de l'UE, la Belgique regroupe des cultures et des langues différentes, latine et germaniques. À l'image de l'Europe la Belgique compte très peu de personnalités qui transcendent les trois communautés. On constate la même chose pour les médias et la culture, tous scindés : radio, télévision, cinéma, chanson, livre et même partis politiques. L'Union Européenne (UE) comme la Belgique fait face à une poussée d'indépendantisme qui n'a jamais été aussi forte auparavant. Pour la Belgique, se pose même régulièrement la question de l'éclatement. Ces deux constructions sont-elles réellement pertinentes ?

1. Retour sur le concept de nation

On se base sur l'hypothèse que le projet fédéraliste européen a pour objectif la construction d'une identité européenne forte ayant les attributs d'une nation, à savoir :

- un ensemble de personnes

- un territoire commun

- des caractéristique communes : langue, religion, culture, histoire, origine ethnique

- une volonté du "vivre ensemble"

- une entité politique

La définition de Victor Hugo appui d'ailleurs sur la langue : "Le ciment des nations, c'est une pensée commune. Des peuples ne peuvent adhérer entre eux s'ils n'ont une même langue dont les mots circulent comme la monnaie de l'esprit de tous possédée tour à tour par chacun. Or, ce qui fait circuler la langue, ce qui imprime une effigie aux mots, ce qui crée la pensée commune, c'est avant tout l'art, la poésie, la littérature."


2. L'UE et l'identité européenne.

En Europe on constate l'impossibilité politique de trouver une langue commune (pour ne pas parler du vivre ensemble). Quelle solution donc pour créer un vrai peuple européen ? Voici celles qu'on peut entrevoir :

- soit on se tourne vers l'anglais

- soit on choisit une autre langue existante

- soit on créer une langue

Le problème pour les deux premières possibilités c'est avant tout le refus des peuples de se faire imposer une langue par peur, justifiée, de voir leurs cultures disparaître. Pour l'anglais mais aussi pour une autre langue, on assistera peut-être à l'émergence d'une identité européenne, mais qui n'existera qu'au sein d'une élite réduite selon moi (ceux qui voyagent, qui s'impliquent et qui l'acceptent). On laisse donc une partie de la population sur la touche (ceux qui n'arrivent pas à s'y mettre). On donne aussi un gros avantage (économique, culturel, linguistique, politique...) aux pays dont la langue a été choisie. Ce n'est donc pas envisageable, à moins qu'émerge une dictature.

Pour revenir sur l'idée de création de langue, aucun exemple passé n'existe mais je pense que seule la volonté des États pourrait y remédier. Avec soit une dictature, soit l'acceptation de la langue par les populations de leur plein gré. Pour ce faire il faudrait alors que la langue créée par les États inclus dans le projet, le soit a partir de leur propre langue nationale, pour que les peuples aient le sentiment d'être partie prenante et même s'attribuent la fierté de sa création. Posez-vous la question :

- En France, qui est prêt à accepter une langue construite sur base de l'allemand et de l'anglais ?

- En France, qui est prêt à accepter une langue construite sur base de latin, français, espagnol, italien, etc. ?

De fait, l'UE est-elle vraiment pertinente ?

 

3. Les grandes puissances actuelles ou en devenir un exemple à suivre ?

L'Europe a un vrai handicap linguistique que n'ont pas les autres puissances actuelles ou en devenir :

- Les EUA-Canada (voire le Royaume-Uni et l'Australie) avec l'anglais

- La Chine : une unité parfaite, maintenue par un gouvernement puissant (avec peut-être en prime le retour de Taïwan dans le futur)

- La Russie et l'Union Eurasienne en formation (avec le Russe et le passé Soviétique comme ciment)

- l'Amérique Latine : dont les pays remplissent déjà tous les critères de la nation (cf début d'article), hormis celui de l'entité politique. Portugais et Espagnol inter-compréhensible, très fort esprit d'appartenance latino et échanges culturels importants.


4. La France dans une nation francophone ?

Le monde francophone serait donc plus propice à devenir notre future "nation" ? Pouvons-nous envisager le regroupement de certains États francophones ? Les avantages sont clairs : une langue, vecteur d'une culture, avec une histoire en partie commune. Nous partageons déjà une littérature francophone, la BD, une chanson française, des célébrités etc. Ce que l'Europe n'a pas. Sans compter les innombrables échanges de population, beaucoup plus fort au sein de la francophonie qu'ailleurs. Il manque la volonté du vivre ensemble et l'entité politique.

Un gros hic, si on envisage d'y faire participer certains pays d'Afrique à fort taux de francophone on pourrait butter sur le passé colonialiste.

Les pays/régions francophone selon l'OIF

 

Population

Francophones

% de francophones

France

66 417 000

66 000 000

99,37%

Wallonie-Bruxelles

4 500 000

4 425 000

98,33%

Seychelles

90 000

85 000

94,44%

Québec

8 000 000

7 028 000

87,85%

Monaco

30 000

25 800

86,00%

Luxembourg

524 000

439 800

83,93%

Andorre

76 000

61 000

80,26%

Belgique : flandre incluse

11 161 000

8 243 900

73,86%

Maurice

1 322 000

942 900

71,32%

Suisse

8 036 000

5 426 600

67,53%

Tunisie

10 773 000

6 639 000

61,63%

Djibouti

864 000

439 500

50,87%

Gabon

1 640 000

829 000

50,55%

Congo

4 366 000

2 094 000

47,96%

Algérie

38 000 000

18 000 000

47,37%

Nouveau-Brunswick

751 771

338 000

45,00%

Haïti

9 801 000

4 279 000

43,66%

Maghreb

81 073 000

35 005 000

43,18%

Vanuatu

261 000

110 700

42,41%

RDCongo

77 433 000

30 990 000

40,02%

Liban

4 131 000

1 616 900

39,14%

Cameroun

20 129 000

7 078 000

35,16%

Togo

6 961 000

2 252 000

32,35%

Maroc

32 300 000

10 366 000

32,09%

En rouge : les pays ayant plus de 10 millions de francophones

En vert : les pays ayant un % de francophones supérieur a 60%

 

5. La France dans une nation Latino-européenne ?

Une autre option envisageable est celle d'un peuple "euro-latin" avec les mêmes difficultés que celle évoqués plus haut pour l'UE. Mais elles seraient beaucoup moins forte et bénéficierais d'un degré important d'intercompréhension (même bases religieuses, lexicales, culturelles, historiques, géographique -méditerranéen...). On note d'ailleurs que le nombre de personnes issu de l'immigration en France venues des pays latino-européens est la plus importante après l'immigration maghrébine. Enfin on remarque que l'Italie aujourd'hui recherche l'appui de la France et de l'Espagne pour changer la politique de l'UE, cette même alliance avait déjà eu lieu auparavant (crise de l'euro, solidarité, euro-obligations, Europe du Sud, etc.).


Conclusion

Pour résumer, je souhaitais appuyer ici sur l'importance de l'aspect culturel et linguistique pour la construction d'une identité commune, qui est aujourd'hui complètement absente du débat et des enjeux. L'UE n'est donc pas a priori vraiment pertinente pour la France, si son objectif est la construction d'un peuple fort dans le monde multipolaire en devenir. Les deux solutions plus efficace qui permettrais à la France de se réaffirmer seraient la création d'une nation francophone ou d'une nation Latino-européenne voire Latino-méditerranéenne (un mélange des deux idées). Malgré la très faible probabilité des alternatives présentés, je voulais souligner l'importance du débat à travers cet article.


Moyenne des avis sur cet article :  2.78/5   (18 votes)




Réagissez à l'article

53 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 7 juillet 2014 10:24

    Bonjour, Nico.

    Intéressantes réflexions. Personnellement, je considère qu’une nation est avant tout une entité politique. La nation française s’est d’ailleurs construite sur des langues différentes. Je note d’ailleurs qu’il existe des minorités linguistiques dans la majorité des pays de l’Union européenne sans que ces nations s’en trouvent menacées. Le cas de la Suisse, avec quatre langues (dont une, le romanche, en voie de disparition, il faut bien le reconnaître), est à cet égard emblématique de ce constat : on peut bâtir une nation sur des objectifs politiques combinés à des valeurs communes qui ne tournent pas uniquement autour de la langue.

    Personnellement, je me sens binational : français et européen !


    • César Castique César Castique 7 juillet 2014 10:43

      « Personnellement, je considère qu’une nation est avant tout une entité politique. »


      Une Nation est avant tout la résultante d’une adhésion identitaire. Les Alsaciens ont une culture germanique, mais un profond sentiment d’appartenance français.

    • Fergus Fergus 7 juillet 2014 11:32

      Bonjour, César Castique.

      Vous avez raison, et j’y fais allusion plus loin en parlant de valeurs communes à propos des Suisses. L’exemple de l’Alsace, l’une des régions de France les plus farouchement françaises, est là pour montrer que la culture originelle, en l’occurrence germanique, n’est pas forcément un facteur de division.


    • Nico.fr 7 juillet 2014 16:25

      Merci pour votre réaction. Je pense aussi que le « vouloir vivre ensemble » est important pour le concept de Nation.
      Cependant l’aspect culturel l’est aussi dans le sens ou les populations d’une même nation doivent partager des références communes. Ces références sont forcément beaucoup plus forte lorsque la langue est la même (ou proche portguais-espagnol).
      Je pense que les points forts de la Suisse sont la très bonne santé économique, une large intercompréhension (qui tourne autour de l’allemand et du français), une forte autonomie locale et la proximité géographique & dans un espace réduit (favorisant les échanges).


    • Fergus Fergus 7 juillet 2014 19:14

      @ Nico.

      Pour ce qui est de la Suisse, il faut savoir que de très nombreux Suisses alémaniques ne parlent pas un mot de français, et que la réciproque est vrai pour ce qui est des Suisses francophones. Quant à l’espace réduit favorisant les échanges, ce n’est pas si évident que cela lorsque les grands cols sont fermés l’hiver (Grimselpass, Furkapass, Sustenpass, etc.), mais il est vrai que les grandes villes restent assez facilement accessibles entre elles : Genève, Lausanne, Bâle, Berne et Zürich.

      Vous parlez des « références communes » en rapport avec la langue. Vous avez raison, mais ces références communes existent de part et d’autre des frontières dans les populations de même culture d’origine : sud de la France et nord de l’Espagne ou de l’Italie, Alsace et Souabe, Flandres française, Picardie et Wallonie. Et cela vaut pour bien des pays. Pas si simple de définir le concept de nation !


    • kalachnikov lermontov 7 juillet 2014 20:39

      La colonisation est une référence commune entre deux parties de la population. Enfin, entre trois parce que franchement, il y a une multitude de français consternés par ce débat.
      Le commun ne suffit pas, il faut l’adhésion générale.
      Concernant la colonisation, il faudrait sortir du plan francocentré. La colonisation a été un processus mondial. Mais si on reste dans la dimension : ’vous avez colonisé nos aïeux, vous êtes méchants’ vs ’les bienfaits de la colonisation’, il ne risque guère d’y avoir d’intelligence possible.
      C’est ce que l’on dit quand on s’entend ; on vit en bonne intelligence.

      Je donne juste cet exemple pour éclairer votre ’référence commune’.


    • doctorix, complotiste doctorix 7 juillet 2014 20:56

      Appel urgent aux rédacteurs (et pardon pour l’intrusion).

      Je vous demande d’aller plusser l’article d’un certain Cranford, dont le titre est :
      11-Septembre : la rumeur court toujours.
      Ce Cranford n’a jamais écrit sur agora, jamais commenté, tous ses compteurs sont à zéro.
      Cet homme providentiel vient ici juste pour nous prouver que le 11/9 n’est pas un inside job.
      Et cela au moment où ça chauffe pour le gouvernement US, avec un projet de référendum auprès des habitants de New-York pour décider d’une nouvelle enquête sur l’effondrement de la tour n°7, jamais touchée par aucun avion. La pétition en faveur de ce référendum a déjà recueilli 53.000 signatures, voir ici :
      Si cet article de Cranford (assez tordus, les deux) paraissait, ce serait l’occasion de mettre les pendules à l’heure.
      Merci donc d’aller le plusser.

    • Nico.fr 8 juillet 2014 02:42

      Merci pour votre réaction.
      Pour ce qui est des références communes de part et d’autre des frontières je partage votre point de vue. Et finalement c’était la même idée que je voulais exprimé par rapport à la Suisse.
      Lorsqu’il y a proximité géographique le poids de la langue est moins important pour l’émergence de références communes.
      Mais l’Europe est un continent, qu’elles « références communes » entre un estonien, un portugais un bulgare et un irlandais ? La langue devient alors nécessaire.


    • Fergus Fergus 8 juillet 2014 09:54

      Bonjour, Nico.

      Désolé, mais si, par méconnaissance, je ne ressens pas forcément encore de proximité avec un Estonien ou un Bulgare, je me sens en revanche totalement proche d’un Allemand, d’un Italien ou d’un Néerlandais qui, tous, ont une culture proche de la mienne, des commerces identiques et un mode de vie que je qualifierais de paneuropéen. Des différences, j’en constatais il y a 30 ans, et cela dès le franchissement des frontières. Ces différences ont aujourd’hui presque totalement disparu.


    • Nico.fr 8 juillet 2014 10:20

      Les différences sont toujours subjectives et forcément depuis la chine nous avons un style de vie similaire « européen ». Cependant je ne pense pas qu’un sud-américain ait un style de vie très différent du style espagnol voire français. Malgré la baisse des différences, quelles sont les références culturelles que nous partageons ? Les allemands on une vision plus protestante et germanique indéniable que nous n’avons pas forcément en France. Nous n’avons pas les mêmes médias, ni et ne partageons par les mêmes musiques/livres/films/langues et points de références à part ceux en provenance de la culture anglo-saxonne. La perception de la différence est aussi primordiale et la langue, qui est la plus visible de toute ces différences, constitue, bien souvent, une barrière psychologique.


    • Ouallonsnous ? 8 juillet 2014 19:31

      . Pas si simple de définir le concept de nation ! Surtout lorsqu’on se trouve colonisé par l’impérialisme anglo-yankee !

      Mensonges et désinformations, le viol des cerveaux des citoyens du monde !

      Ou les méthodes de conditionnement de l’opinion des peuples du  propaganda-staffel de l’Empire Anglo-USraélien !  le 5 juillet 2014

      Depuis les attentats du 11 septembre, nous assistons à une transformation de la manière dont les médias rendent compte de l’actualité. Ils nous enferment dans l’irréel. Ils fondent une vérité non sur la cohérence d’un exposé, mais sur son caractère sidérant.   

      Ainsi, le sujet reste pétrifié et ne peut plus établir un rapport à la réalité.

      Les « merdias » nous mentent, mais, en même temps, nous montrent qu’ils nous mentent. Il ne s’agit plus de modifier la perception des faits afin d’obtenir notre adhésion, mais de nous enfermer dans le spectacle de la toute puissance du pouvoir. L’exhibition de l’anéantissement de la Raison repose sur des images qui ont pour fonction de se substituer aux faits.

      L’information ne porte plus sur la capacité de percevoir et de représenter une chose, mais sur la nécessité de l’éprouver ou plutôt de s’éprouver à travers elle.  

      De Ben Laden à Merah, en passant par la guerre contre la Yougoslavie, les guerres contre l’Irak, Khadafi, Hugo Chavez,  le « tyran » Bachar el-Assad et le « tsar » Poutine, le discours des médias est devenu la production permanente de fétiches, de clichés fabriqués, ordonnant de s’abandonner à ce qu’il est « donné à voir ».

      L’injonction n’a pas pour objectif, comme la propagande, de convaincre. Elle enjoint simplement le sujet à donner consistance à l’image de la « guerre des civilisations ».   

      Le dispositif discursif de la « guerre du Bien contre le Mal », actualisant le processus orwellien de la double pensée, doit devenir un nouveau réel qui dé-structure la réalité et l’ensemble de notre existence, de la vie quotidienne aux rapports politiques humains globaux universalistes.

      Ce savoir-faire est devenu actuellement omniprésent, il consiste à annuler un énoncé en même temps qu’il est prononcé, tout en maintenant ce qui a été préalablement donné à voir et à entendre.

      L’individu doit avoir la capacité d’accepter des éléments qui s’opposent, sans relever la contradiction existante, c’est-à-dire sans réflexion et exercice de son sens critique.   

      Boboïsation des cerveaux, installation du cancer du mépris et du rejet de l’autre et de ses différences dans les cerveaux menant au racisme et au colonialisme de la majorité des populations par une infime partie de « possédants », installant le chaos planétaire voulu par l’arrogante suprématie actuelle de l’Empire financier et militaro industriel Anglo-USraélien .   

      La langue est alors réduite progressivement à une seule (le globisch anglo-yankee) et la communication ne peut plus remplir sa fonction de représentation de la diversité des opinions des populations.

      La dé-construction de la faculté de symboliser empêche toute protection vis-à-vis du spectacle que l’on nous montre et nous livre à celui-ci.

      Parmi les principaux moyens d’annihilation du sens critique des individus et de leur conditionnement au discours qui leur est produit pour aliéner leur volonté et façonner l’opinion publique, il y a la publicité abrutissante et omniprésente hollywoodienne imposée sur les médias publics et privés !  TSVP=>

      Sa résultante est la manipulation sociale visant à dissoudre les hiérarchies sociales et professionnelles traditionnelles systématique.

      C’est une manipulation qui, d’un côté, est orientée vers l’augmentation de la consommation à travers la création de nouvelles catégories de consommateurs, de l’autre, à transférer et regrouper fonctions et pouvoirs de gestion, assistance, service, discipline et réglementation dans de grands centres d’activités, les sociétés de services publics privatisés, régis par de hauts dirigeants d’entreprises inaccessibles et donc hors de portée des rapports directs humains. ( SNCF, Education Nationale, Pôle emploi, La Poste, Sécurité Sociale, etc….)

      C’est là le principal moyen d’émiettement du sens critique des esprits que l’on « forme » au consumérisme « aveugle » des produits et des concepts créés pour asservir les citoyens, auquel on soumet après ce traitement de « lobotimisation », les informations « politiques » soigneusement filtrés et traités par les cabinets d’audit des services de conditionnement de l’opinion de l’oligarchie financière internationale cooptés par la Maison Blanche de Washington, le cabinet Britannique, la chancellerie Allemande, l’entité sioniste occupant la Palestine et se peut l’Elysée ! 

      C’est ainsi que les médias nationaux des pays de l’UE préparent le sabordage de la souveraineté des peuples européens ayant adhérés à l’UE à travers l’altération de leur perceptions des événements, sous la pression de Washington et la nomination d’un vulgaire espion états-unien à la tête de l’UE, comme ils l’ont fait à la tête des gouvernements des pays de l’UE, préparant le chaos final qui verra la prééminence du plus fourbe et fort militairement, les « USA, nouveau pays du goulag levant » succédant au IIIéme Reich nazi !


    • Pezaï 12 juillet 2014 19:27

      « accompagné de la langue franco-provençale très proche, quasi-dialecte du français »
      L’arpitan (comme on préfère l’appeler en Savoie, Suisse, ou Val d’Aoste puisque justement le terme « francoprovençale » peut faire croire que c’est juste un mélange de français et de provençale) N’EST PAS un dialecte français mais une langue romane à part. Vous pouvez allez vérifier sur Wikipédia et leur liens externes

      De plus, du fait de l’histoire de la Savoie qui est française depuis 1860, j’ai du mal à voir où est cette identité culturelle/ethnique dont vous parlez Anti-gauchiste, je pense plutôt que l’identité française est basé sur une identité politique. On peut aussi prendre l’exemple de la Corse puisqu’elle est devenue française en 1768.
      Bien entendu il n’y a aucune honte d’avoir une culture régionale et d’être français, comme certains politiques voudraient nous faire croire (comme Valls).
      Moi je suis savoyard, français et européen (mais pas cette UE) !


    • César Castique César Castique 7 juillet 2014 10:38

      « On considère souvent que la Belgique est le laboratoire de l’Europe, ce qui est tout à fait vrai. »


      Effectivement ! Sa fabrication fut tout aussi improvisée que celle de l’U.E. et le résultat, en termes de peuple, est tout aussi foireux. 

      A un détail près, les Belges - qui n’existent pas* - se retrouvent unis en tant que supporters des Diables rouges/rode Duivels , tandis que les équipes européennes ne suscitent aucune adhésion communautaire, lorsqu’elles sont opposées à des sélections d’autres continents.

      * Le socialiste Jules Destrée, l’écrivait déjà au roi Albert 1er, en 1912 : « ...laissez-moi Vous dire la vérité, la grande et horrifiante vérité : « Il n’y a pas de Belges, mais des Wallons et des Flamands. »  » 

      A quoi le souverain répondit : « J’ai lu la lettre de Destrée qui, sans conteste, est un littérateur de grand talent. Tout ce qu’il dit est absolument vrai... »

      P.S. - Pour la suite du laboratoire, on peut espérer que le rôle sera repris par l’ex-Tchécoslovaquie plutôt que par l’ex-Yougoslavie.


      • Fergus Fergus 7 juillet 2014 11:42

        @ César Castique.

        Pas d’accord, l’Union européenne s’est construite avec l’accord des peuples qui la composent alors que la Belgique a été le résultat d’un marchandage purement politique entre différents pays lors du Traité de Vienne. D’où le rejet du pouvoir de La Haye par les Belges en 1830 !

        Pour la Yougoslavie, c’est plus complexe car elle née d’une volonté de rapprochement en plusieurs phases de peuples qui s’étaient toujours opposés au cours de l’histoire.


      • asterix asterix 7 juillet 2014 12:28

        Le laboratoire belge n’est pas des plus rassurants...
        Je m’en explique dans un autre article paru ce jour. Notre équipe de foot vient de fédérer une Nation qui n’existe plus et je crains bien que ce belgicisme de circonstance, tout miraculeux qu’il soit, ne s’évapore dès que les politiques reprendront la main. L’Union fait la force, dit notre emblème national. Diviser pour régner, répond l’hommo politicus erectus.
        Lequel des deux a pris une branlée ?


      • César Castique César Castique 7 juillet 2014 13:00

        « Pas d’accord, l’Union européenne s’est construite avec l’accord des peuples  »


        Mais là, c’est moi qui ne suis pas d’accord. L’Europe a été lancée avec l’accord initial des peuples certes - ils en avaient marre des guerres, et une autre menaçait déjà -, mais la construction s’est faite à leur insu, souvent contre eux, en tirant le parti maximum d’une adhésion ovine qui a laissé faire tout et n’importe quoi.

        Une construction que les oligarques espèrent prolonger, envers et contre le troupeau, avec l’adhésion de pays balkaniques - dont certains illustrent avec brio la non-supériorité de la race blanche - de la Turquie, du Maroc peut-être, et tout cela dans la foulée de l’entrée en vigueur du Traité transatlantique.

      • claude-michel claude-michel 7 juillet 2014 10:39

        L’UE n’existe pas (sauf des magouilles pour les banques)... !


        • Vipère Vipère 7 juillet 2014 11:55


          Bonjour à tous

          "Pas d’accord, l’Union européenne s’est construite avec l’accord des peuples qui la composent alors que la Belgique a été le résultat d’un marchandage purement politique entre différents pays lors du Traité de Vienne. D’où le rejet du pouvoir de La Haye par les Belges en 1830 !« 

          Avec l’accord des peuples... Fergus pouvez-vous préciser la notion »d’accord" ?

          S’agit-il d’un accord référendaire sur lequel se seraient exprimés les peuples ?


          • asterix asterix 7 juillet 2014 12:36

            A l’époque, le peuple n’avait pas encore le droit de s’exprimer. C’est une partie seulement de l’aristocratie, la plus intransigeante, qui, sous couvert d’un christianisme en fait inexistant, a poussé le concert des Nations à créer un nouvel état tampon appellé Belgique. Jusque 1870, cette même aristocratie resta fortement divisée sur ce thême. Cela risque d’en faire bondir deux, trois, mais je me demande si on n’aurait pas mieux fait de rester Hollandais. Ils nous auraient sûrement mieux traités que Bart le Führer des Flandres. 


          • soi même 7 juillet 2014 11:55

            Tabler sur une appartenance linguistique pour restaurer une entité politique est aussi éphémère que penser faire la guerre pour avoir une paix durable !
            Un pays n’est pas seulement un corps ( une entité géographique ), c’est aussi une âme et un esprit !
            Il est évident, que cela est en train d’être balayer par le dynamisme des lois du marchés financier qui ne ce contenante pas de mettre à mal la France mais l’ensemble des pays Européens.
            Et tant qu’il n’aura pas une restauration de ce que veux dire être solidaire, il sera viens de pensé de trouver une solution viable pour ce sortir de ce guêpier !
            .
             


            • Nico.fr 7 juillet 2014 16:36

              Merci pour votre réaction.
              Je suis d’accord avec vous, le pays mais aussi la langue sont une âme et un esprit.
              Les artistes sont pour moi l’une des expression forte de cet l’esprit et de cet l’âme d’un pays.
              À ce titre, je reprends l’exemple de la Belgique, où la plupart des artistes belges francophones font carrière à Paris, quand les mêmes artistes flamands sont inconnus (en majorité) par la communauté francophone de Belgique. L’âme suis donc en priorité la langue et non le pays.


            • L'enfoiré L’enfoiré 7 juillet 2014 18:02

              Cher soi-même,

               Vous écrivez « Et tant qu’il n’aura pas une restauration de ce que veux dire être solidaire, il sera viens de pensé de trouver une solution viable pour ce sortir de ce guêpier ! »
                Vous parlez français ?
                Y a-t-il du fancish comme du globish ? smiley
               

            • soi même 7 juillet 2014 21:00

              @ L’enfoiré,l’essentiel ce n’est pas un langage d’enfoiré, donc ta compris !


            • L'enfoiré L’enfoiré 8 juillet 2014 10:08

              Bien sûr, soi même, mais je me suis amusé en remarquant cette fougue et la manière de l’exprimer. Ne le prend pas mal.

              N’aie crainte, je fais aussi des erreurs d’ortho. smiley

            • HELIOS HELIOS 7 juillet 2014 12:22

              Votre démonstration nous explique bien qu’il n’y a pas une UE de type « états unis, russie ou chine »


              L’UE est un modèle différent, qui a été pensé différemment à la suite de l’histoire qui je vous le rappelle a plus de 2000 ans.

              Alors, oui, objectivement l’UE existe déjà, nous avons ce que nous voulions tous, nous les habitants du continent : Un espace de vie commun et la sécurité qui va avec... nous avons une liberté de circuler, un passeport commun, et n’en déplaise a certain, une monnaie commune et une convergence de règles commune.

              Alors oui, il y a de nombreuses améliorations à faire, comme revenir a la préférence communautaire, a la diminution de l’emprise des fonctionnaires de Bruxelles, a la prédominance de la finance... et a la souveraineté nationale... qui sont les ciments des groupe de quelque niveaux que ce soit.

              Il faut tout simplement accepter que l’unité économique, comme l’unité humaine, c’est « l’état nation » qui est la plus pertinente car elle recoupe la culture, la langue et surtout le désir de vivre ensemble. C’est surement pour cela que les français plébiscitent l’équipe de foot. 
              Il faut revenir sur l’Europe supranationale qu’on nous impose et la gommer definitivement, si on veut que l’Europe historique reprenne sa place dans le monde multi-polaire actuel.... même au prix de l’exclusion du Royaume uni, s’il ne peut accepter son sort de nation non dominante.


              • Fergus Fergus 7 juillet 2014 13:29

                Bonjour, Hélios.

                Je partage très largement votre point de vue.


              • luciencbien 7 juillet 2014 14:00

                @ helios

                bonjour,

                « Alors oui, il y a de nombreuses améliorations à faire, comme revenir a la préférence communautaire, a la diminution de l’emprise des fonctionnaires de Bruxelles, a la prédominance de la finance... et a la souveraineté nationale... qui sont les ciments des groupe de quelque niveaux que ce soit. »
                Comment compter vous arriver à ces améliorations ?
                En modifiant les traités ? à l’unanimité des 28 Etats membres... Cela risque d’être difficile surtout que les lobby veillent...


              • HELIOS HELIOS 8 juillet 2014 01:46

                @Luciencbien... euh... je ne sais pas !

                Je ne sais pas, parce que j’ai plein de solutions qui tendent toutes a sortir, mais il n’y a en aucune qui fait comme dans les films où il suffit de tirer la nappe pour tout virer... et en plus, il reste quand même des doutes, nous sommes 65 millions, c’est dur de faire l’unanimité.

                Alors, je pense qu’il faut passer par diverse trajectoires, complémentaires, probablement désynchronisées pour obtenir un retour a une certaine souveraineté « synergetique » avec les pays voisins.

                La France, ce n’est pas Malte ou le Luxembourg... si elle decide, on l’ecoute... encore !

                Il faut une volonté réelle de changer de la part de ceux qui nous representent, je crois que l’unique clef se trouve là. Si ceux que nous mettrons a la tête de l’état sont suffisament « équipes » alors ils sauront parler a nos partenaires pour récupérer la part de souveraineté qui nous manque. 

                N’y voyez pas une attaque contre l’Europe, je pense sincèrement que c’est l’avenir... mais je ne souhaite pas qu’elle soit construite par des fonctionnaires, à la hussarde ou bien par ma grande crainte qui serait une sorte de « guerre de sécession » a l’européenne dont les conséquences nous écraseraient tous.

                Dans tous les cas, il nous faut, non pas des eurolâtres, ni des eurosceptiques aux commandes, il faut des Français qui aiment leur pays et qui sont prêts a se battre pour que la France reste une nation digne, respectée et humaine.

                Hélas, dans la grande entreprise de destruction des nations, le fait d’être patriote est devenu un péché de même que vouloir une Europe des peuples et des nations.. Il faut se plier aux dictats de Bruxelles, mais pas seulement, a ceux de l’ONU aussi et qui désire un remplacement de population, probablement pour punir les européens de 2 guerres planétaires, de l’OMC qui souhaite que s’efface toutes protections sachant tres bien que ces protections payent notre modèle social de retraite, de santé, d’éducation etc.. ; et la dérive programmée appelée TAFTA... mais encore, qui souhaite que s’appliquent des règles environnementales déraisonnables pour nous rendre dépendant des autres continent, nous qui avons déja un continent si pauvre en ressources naturelles... bref, il y a tellement a citer... et encore je ne parle pas de Davos et autre groupements de pouvoirs qui souhaite étêter tout ce qui pourrait faire de l’ombre a leur business ou leur religion (économique et spirituelle).

                Je vous laisse la nuit, il y a de quoi réflechir....

              • Vipère Vipère 7 juillet 2014 13:08

                L’union européenne est une construction mentale, des plus mythiques qui soit !

                Néanmoins, que faut-il comprendre lorsqu’un voyageur se dit « européen » ?

                - qu’il est de race blanche
                - qu’il a des origines judéo-chrétienne
                - qu’il appartient à un appartient à un pays suffisamment riche pour lui permettre
                 de voyager
                - qu’il détient des euros pour payer ses frais de voyage
                - qu’il est autorisé à voyager dans la zone Europe, du fait des accords bi-latéraux
                 entre pays, ayant participé à la construction de la dite Europe.

                Ce qui de facto, élimine, l’Afrique noire, les pays du Maghreb, l’Asie, les USA etc...


                • kalachnikov lermontov 7 juillet 2014 20:43

                  C’est très simple : quand tu voyages et que l’on te demande « qui es-tu ? », tu réond automatiquement ’je suis français’ et non ’je suis européen’. Et j’ai remarqué la même avec des Italiens, des Espagnols, etc.


                • xmen-classe4 xmen-classe4 7 juillet 2014 13:19

                  et vivrai tous en vivant d’etre responsable de la démocratie ?


                  • non667 7 juillet 2014 14:13

                    N.O.M. judéo-américano-mondialo-capitalisme ?
                    ou
                    nationalisme ?
                    that is the question !
                    pour l’auteur cela semble se discuter !
                    front ripoublicain ?
                    ou
                     f.n. ?
                    pourtant au vu de ce qui se passe actuellement y a pas photo
                    malgré le monopole de la propagande du N.O.M. ,de nombreux ouvriers subissant ses méfaits n’y croient plus et votent fn ! smiley smiley smiley

                    et puis plus philosophiquement :

                    est-ce dans la nature humaine de vivre /être élevé en batterie comme les animaux ! comme des veaux avait dit de gaulle  ?


                    • foufouille foufouille 7 juillet 2014 14:49

                      tu es pas le frère de merlanchon ?


                      • xmen-classe4 xmen-classe4 7 juillet 2014 21:13

                        oui au mieux on a le droit de concevoit paris se lassant les chaussures et de dire qu’elles devaient être acheté.


                      • Ruut Ruut 7 juillet 2014 17:39

                        Le Burkina Faso aussi est Francophone.
                        Quand a la France les médiats ne sont qu’a 60 % Francophones (radio incluses).
                        Beaucoup de chansons et de mots non Francophones.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 7 juillet 2014 17:57

                          @Nico, voyageur du monde,


                           La démocratie à l’européenne, c’est en Belgique que vous trouverez le moins d’eurosceptiques.
                           Vous avez raison, ce sont les langues qui ségrégationnent les peuples.
                           Si vous parlez plusieurs langues, vous approchez tous les peuples de ces langues et vous constatez que les problèmes, les envies et les joies sont les mêmes.
                           Quand l’économie s’intercale, c’est là que la compétition commence. 


                          • Nico.fr 7 juillet 2014 18:24

                            Pour la Belgique et le sentiment pro-européen.
                            Je pense qu’il n’est pas aisé d’en faire une analyse intrinsèque étant donné que la Belgique abrite les institutions européennes (à Strasbourg -siège du parlement- aussi le taux d’eurosceptique est moins fort, pas en Lorraine -autre région frontalière).
                            On note quand même que le premier parti politique de Flandre (mais aussi de Belgique) vient d’adhérer au groupe eurosceptique (ECR) des conservateurs britanniques.
                            Pour les flamands l’Europe c’est aussi la fin du « problème belge » qu’on dissout dans une plus grande structure. Pour les francophones qui ne remettent pas en cause la Belgique c’est l’apologie du système belge.


                          • L'enfoiré L’enfoiré 8 juillet 2014 09:25

                            Bonjour Nico,


                             « On note quand même que le premier parti politique de Flandre (mais aussi de Belgique) vient d’adhérer au groupe eurosceptique (ECR) des conservateurs britanniques.
                            Pour les flamands l’Europe c’est aussi la fin du « problème belge » qu’on dissout dans une plus grande structure. Pour les francophones qui ne remettent pas en cause la Belgique c’est l’apologie du système belge. »
                             Je connais bien l’esprit pragmatique flamand.
                             Mon dernier billet était en principe un article sur le foot dans lequel je ne parle que très peu du foot.
                            @+

                          • Fergus Fergus 8 juillet 2014 09:56

                            Bonjour, L’enfoiré.

                            Je partage totalement votre commentaire de 17 h 57.


                          • Nico.fr 8 juillet 2014 09:59

                            @ L’enfoiré : je n’avais pas encore regardé votre profil et compris que vous étiez belge au moment ou je vous ai répondu.
                            Vous en savez sûrement plus que moi sur le sujet.
                            Amicalement.


                          • L'enfoiré L’enfoiré 8 juillet 2014 10:17

                            Oui, Nico,

                             Jusqu’au bout des ongles. smiley
                             Quand on trempe dans le bain pendant tellement d’années, on se crée des impressions, des expressions typiquement belges et très bruxelloises.
                             Il suffit de constater le nombre de billets que j’ai écrit pour essayer de faire comprendre notre pays et notre manière de penser.
                             Très différent de l’esprit français, même si les fondations historiques et la culture sont les mêmes, l’humour est différent.
                             Mais, puisque nous sommes en période de vacances, les Belges sont le plus souvent en France.
                             On doit aimer l’exotisme smiley

                          • KARMANIOL 7 juillet 2014 18:03

                            L’oligarchie est contre l’Etat-Nation. Motifs principaux : déréguler + diviser pour régner. Moyen de survie du régime : créer des communautés antagonistes, mieux : empêcher qu’elles se parlent d’où l’abandon progressif de la notion de langue commune, abandon parfaitement assumé par le régime.

                            Donc la francophonie ne semble plus à l’ordre du jour. 


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 juillet 2014 20:08

                              Il n’existe pas de peuple européen, mais des peuples différents qu’on a obligé à vivre ensemble, pour le plus grand bonheur de la finance, des multinationales, et pour sauver l’économie US et le dollar en perdition, avec TAFTA &TISA.

                              Le danger des Etats Nations, c’est qu’ils peuvent toujours faire de lois, remettre des frontières et remettre en place toutes les régulations qui ont été supprimées afin de laisser libre cours aux renards dans le poulailler...

                              Il faut donc en finir avec les Etats nations, c’est le but de TISA & TAFTA, et des euro régions.

                              La Nation française ne peut survivre qu’en sortant de ce Titanic !
                              Tous les acquis sociaux ont été obtenus dans des luttes dans le cadre national.
                              Ils vont être détruits dans le cadre européen !

                              Article 50, sortons de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, légalement, définitivement et de manière démocratique & républicaine.


                              • Fergus Fergus 8 juillet 2014 10:01

                                Bonjour, Fifi.

                                Je persiste à penser que l’avenir est aux Etats-Unis d’Europe, une confédération d’états avec leur propre identité inscrits dans une entité supérieure avec sa propre identité également. Le peuple européen est en train de se construire, et c’est très bien ainsi. Le seul obstacle actuel, c’est l’orientation par trop libérale du pouvoir européen. Mais je ne doute pas un instant qu’un nouveau traité viendra tôt ou tard tempérer cette orientation.


                              • titi titi 8 juillet 2014 07:30

                                C’est intéressant cette approche linguistique...

                                Sauf que...
                                le pays le plus prospère d’Europe c’est la Suisse : plusieurs langues, plusieurs religions, un peuple de germains et de latins.

                                le pays le plus riche du monde ce sont les USA : l’anglais y est parlé par seulement 80% de la population : plusieurs langues, plusieurs religions, un peuple de germains, de latins, d’africains, d’indiens.

                                Ce n’est pas la langue qui cimente la nation.
                                C’est un projet, une idée qui transcende les clivages. Ce projet doit s’appuyer sur l’histoire commune... Sur toute l’histoire commune... Sans interprétation politique.

                                Or nous n’avons plus d’histoire commune : la lecture de celle-ci est variable et polémique.
                                Rien que le sens de notre la Fête Nationale est détourné. Notre Hymne polémiqué.
                                Les Suisses, les USA n’ont eux aucun doute.


                                • Nico.fr 8 juillet 2014 09:42

                                  Merci pour votre réaction.

                                  Si on prend le critère économique, la Suisse tire son avantage avant de sa situation de paradis fiscal, je pense que c’est indiscutable. Elle n’entre donc pas en compte, prenez plutôt exemple sur le Canada, la Belgique, l’Espagne (catalan, basque, galicien, espagnol) qui ne sont pas des paradis fiscaux et qui s’en sortent globalement comme les autres. À contrario de la Suisse certains pays s’en sortent mal malgré le multilinguisme, notamment en Afrique. Je ne pense pas que la réussite économique d’un pays soit liée au nombre de langue qu’il possède.

                                  L’Anglais reste la langue culturel et de communication aux États-Unis qui permet ce ciment. Ceux qui ne parlent pas anglais sont souvent laissés sur la touche. J’ai fait ma recherche sur l’anglais, d’après census.gov : 80 % représente l’utilisation de l’anglais à la maison. Lorsqu’on prend en compte la maîtrise de l’anglais et l’utilisation dans la vie publique il monte à plus de 90%. Certains anglophones militent déjà pour une renforcement du statut de l’anglais face à l’hispanisation.

                                  Oui, la Nation s’appuie sur un projet et une histoire commune, mais le vecteur du projet est selon moi la langue. Comment fédérer un continent entier si il y a peu de communication entre ses composantes ? Quelle est l’histoire commune entre la France et la Bulgarie ? Je ne nie pas qu’elle existe, mais je doute qu’elle soit suffisante, surtout aux yeux de ceux qui doivent adhérer au projet de Nation.


                                • L'enfoiré L’enfoiré 8 juillet 2014 10:28

                                  Tout à fait, titi.

                                  La Suisse nous ressemble par plusieurs aspects : les langues, la taille du pays.
                                  Tout aussi centriste. Tout aussi neutre, en principe inviolable en temps de guerre mais pour des raisons différentes.
                                  Et s’en dissocie par les méthodes démocratique et... les montagnes.

                                  Difficile de compter le nombre de langues parlées à Bruxelles.
                                  Le melting pot est européen, bien sur, puisque capitale de l’Europe.
                                  Mais pas seulement.
                                  Ce qui cimente la « nation » belge n’est pas définissable. 
                                  Peut-être l’habitude de rencontrer tout le monde et personne en même temps.
                                  Une histoire qui est pleine de rebondissements avec des envahisseurs qui sont venus de partout et avec qui il fallait composer et faire du commerce pour en tirer quelque chose de positif. 
                                  Beaucoup de coalisions temporaires pour parfois, les faire sortir du pays, quand ces envahisseurs devenaient trop gourmands.
                                  Un pays riche de ses différences.
                                  Quelque part, comme la Suisse encore.
                                  Les fêtes nationales, nous en avons pas une mais trois.
                                  L’hymne nationale, la brabançonne, est chantée en trois langues. 

                                • titi titi 8 juillet 2014 23:01

                                  « Si on prend le critère économique, la Suisse tire son avantage avant de sa situation de paradis fiscal, je pense que c’est indiscutable. »

                                  C’est au contraire très discutable.
                                  Il y a plus de brevets par habitant déposés par la Suisse que par la France.
                                  La fiscalité dans les cantons francophones notamment est loin d’être « paradisiaques ».

                                  « Elle n’entre donc pas en compte, prenez plutôt exemple sur le Canada, la Belgique, l’Espagne (catalan, basque, galicien, espagnol) qui ne sont pas des paradis fiscaux et qui s’en sortent globalement comme les autres. »
                                  Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis.
                                  Je dis simplement que l’unicité de la langue n’est pas nécessaire à l’éclosion d’une nation. Je ne dis pas que la pluralité des langues est la panacée.

                                   « 80 % représente l’utilisation de l’anglais à la maison. Lorsqu’on prend en compte la maîtrise de l’anglais et l’utilisation dans la vie publique il monte à plus de 90%. »
                                  C’est bien les 80% à la maison qui font l’importance d’une langue : c’est la langue que l’on vit, que l’on nourrit.
                                  Jadis « dans la vie publique » on parlait latin. Ce n’en faisait pas pour autant une langue vivante.

                                  « Oui, la Nation s’appuie sur un projet et une histoire commune, mais le vecteur du projet est selon moi la langue. Comment fédérer un continent entier si il y a peu de communication entre ses composantes ? Quelle est l’histoire commune entre la France et la Bulgarie ? Je ne nie pas qu’elle existe, mais je doute qu’elle soit suffisante, surtout aux yeux de ceux qui doivent adhérer au projet de Nation. »

                                  Qu’elle est l’histoire commune entre l’Alsace et le Pays Basque avant 1900 ?


                                • Nico.fr 9 juillet 2014 06:44

                                  Merci pour votre réponse, 

                                  Le nombre de brevet n’a pas d’incidence directe sur l’économie s’ils ne sont pas exploités, c’est plus pour moi un critère de la bonne qualité de la recherche en Suisse, mais il ne justifie pas sa performance économique (la Chine en a très peu, la R&D faisant très peu l’objet de dépôt de brevet). Le secteur financier Suisse représente plus de 10 % du PIB Suisse quand il représente autour de 5 % du PIB Français. Je ne connais pas particulièrement la fiscalité des cantons suisses, mais tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire que le secret bancaire Suisse en fait un paradis fiscal. Les accords d’échanges d’informations ne conduisent que très rarement à l’aboutissement d’une demande. Il est indéniable que la Suisse est toujours un paradis fiscal aujourd’hui.

                                  Pardonnez-moi pour le mal entendu sur les pays multi-lingues. Je pense que vous avez raison, la langue n’est pas nécessaire pour l’émergence d’une Nation, elle n’en est pas moins cependant importante. Tous les critères (de mon petit 1) sont indispensables, selon moi, et le critère des « caractéristiques communes » peut-être remplit de plusieurs façons. Je propose d’ailleurs dans mon article une alternative à plusieurs pays « euro-latins » qui n’ont pas de langue commune, mais qui, je pense, partagent un nombre de caractéristiques suffisant. Dans le cas de l’Europe les autres caractéristiques communes étant plus faibles, le poids de la langue n’en est que plus important. Je cite l’Inde que j’avoue très peu connaître mais qui me semble avoir des caractéristiques communes très forte malgré des langues différentes (si quelqu’un en sait plus, ce serait intéressant qu’il nous présente ce pays).

                                  Tout à fait, mais l’anglais reste la langue nationale des États-Unis de par sa place dans l’espace publique, en plus des 80% d’utilisation à la maison.

                                  Le Pays-Basque français est rattaché au pouvoir politique français depuis 1450. Pour l’Alsace malgré les alternances, elle a été française pour la première fois autour de 1700. Et puis aujourd’hui l’Alsace et le Pays-Basque ont une langue commune. Si on reprend les critères que je défini dans ma première partie, on voit que les deux régions les remplissent parfaitement.


                                • zygzornifle zygzornifle 10 juillet 2014 14:29

                                  Je dirais : quelle France pour la nation ??.....


                                  • zygzornifle zygzornifle 11 juillet 2014 19:44

                                    Dans une ou deux décennie la France sera devenue une sous région du Maghreb.... ..... 


                                    • zygzornifle zygzornifle 15 juillet 2014 17:37

                                      Avec Hollande qui reparle du vote des étrangers on le sait maintenant ....

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès