à Eric Gueguen
Je puis vous en parler, connaissant bien le monde de la rue. Quand vous menez une politique de fermeture de lits, d’unités, que vous n’avez même plus de politique de santé, que vous ne parlez même plus de progrès mais juste austérité, économie,budget, eh bien les ’fous’ ne disparaissent pas. Une partie va grossir le rang des sdf ; ils sont sans soins, sans suivi et c’est tout de même la base que ce genre de population est inapte, incapable de se gérer sans tutelle, sans médecins, sans suivi. Dans les lieux d’accueil, le personnel éducatif évidemment repère des cas problématiques mais est-ce une politique que cela ? Personnellement, j’ai tout de même vu et vois des gens en souffrance, pas bien, qui n’ont pas à être comme cela livré à la nature.
De surcroît, il n’ y a aucunement de débat sur cette question : le stress. Le stress est le premier facteur de déclenchement des maladies physiques et psychiques. Vous imaginez bien qu’un modèle de société prônant la compétitivité et la performance n’est pas sans incidence sur la question.
Ce sont les libéraux qui ont poussés à la roue de tout cela. Et ce sont ceux-là même aujourd’hui qui poussent des cris d’orfraie et nous livre leur solution : la violence et l’éradication.
Ce fait divers n’est en fait que le révélateur de la doctrine politique suicidaire en cours. Et c’est doute pour cela qu’il y a version officielle : ne pas remettre en cause les système.