à Loatse (suite)
Contrairement aux apparences je ne me suis pas éloigné de votre commentaire
ni du sujet de l’article.
Je milite aujourd’hui avant tout pour le respect de la laïcité
républicaine, parce que c’est une précieuse valeur en soi, mais aussi parce que c’est le meilleur moyen de lutter contre
l’islamisation de la France, qui est actuellement la pire régression
républicaine et religieuse dans notre pays et en Europe.
Je devrais avoir pour alliés dans ce combat aussi bien mes camarades
de gauche d’aujourd’hui, croyants ou non, que les catholiques sincères réfléchissant à la violence du monde.
Et je me demande d’ailleurs ce que sont devenus mes chouettes amis de la JOC de
ma jeunesse qui voulaient, comme vous dites Loatse, à leur manière monter vers les étoiles ? S’ils sont
encore vivants et si, contrairement à moi ils sont toujours catholiques,
pourquoi se taisent-ils devant le délétère égarement de leur Eglise sur un point essentiel ?
Je peux résumer ainsi : les trois plus grands monothéismes
abrahamiques continuent d’enseigner que Dieu a appelé à pratiquer des
massacres. Il s’agit :
- du judaïsme (qui limite les appels à massacrer à l’époque de
l’Ancien Testament)
- du christianisme (qui limite les appels à massacrer à l’époque de
l’Ancien Testament
- de l’islam (pour lequel Allah continuera de vouloir, entre autres
moyens de conquête, la « bonne violence » jusqu’à ce que tous les
peuples de la terre lui soient soumis)
Je vois mal par quel miracle le judaïsme et l’islam pourraient sans se détruire se débarrasser de
cette croyance puisqu’elle est, pour ces deux religions, une croyance fondatrice.
Mais le christianisme peut, lui, très facilement se débarrasser de
sa croyance criminogène - et de sa révoltante transmission aux générations
suivantes de croyants chrétiens - puisqu’elle est contraire au message
évangélique et qu’elle constitue une
trahison de la véritable religion pacifiante voulue par Jésus de Nazareth.
Quand ce sera fait, quand le christianisme, tout particulièrement le
catholicisme, se sera débarrassé de son aberrante croyance criminogène jusqu’à
présent maintenue par la priorité accordée au dogmatisme, le monde des croyants
pourra proposer une réelle solution, au sein de la foi, à la violence
monothéiste.
Le monde dans son ensemble y gagnera énormément : sa
pacification sera devenue possible aussi
par la voie religieuse.