@ barrère
’industrie’= employé ici dans le même sens que ’je dois ce que je possède à mon industrie’. Un terme équivalent à travail, si vous voulez, mais travail entendu comme valeur cardinale, alpha et omega de la vie, comme sens assigné à l’être humain. Histoire de l’art et autres sont dans le cadre En, ça fait partie de l’industrie.
Le but de cette société, partant de l’En, est de faire des prolétaires. Pour qu’il y ait des prolétaires, il faut qu’il y ait enseignement de la soumission. Que répète-t’on à un individu depuis le berceau jusqu’à la tombe : ’il faut que tu travailles’. Toute leur vie durant, les individus pensent, mangent et chient ’travail’. Autrefois, c’était dieu. C’est ce que l’on appelle une aliénation, en l’espèce l’aliénation Travail. Avez-vous regardé la vidéo dont Gaïagénaire a donné le lien plus bas ?
Ce que vous concevez comme liberté, c’est en fait la licence, c’est-à-dire la permission. Vous avez la permission de faire ce que vous voulez quand on vous le permet. Le reste du temps, votre volonté n’existe plus, une autre volonté s’est substituée à la vôtre, volonté à laquelle vous obéissez, vous êtes ’oubligé’, vous ’devez’. La liberté consisterait en cela : ’tiens, aujourd’hui j’ai envie d’aller faire un tour dans les bois, donc je ne vais pas au travail’. Le travail de l’En, en plus de donner des savoirs techniques (intellectuels comme pratiques) consiste à faire de l’individu un être docile. Dont la volonté propre peut-être sacrifiée.