Bon alors Dieu existe ou pas ?
Consensuellement, la réponse est donc forcément binaire, et suivant mon chemin de vie, je réponds oui ou non et j’argumente avec ce que je (crois) savoir : c’est écrit dans le Coran, dans la Bible qui ont été rédigés par des gens qui croyaient ou je cite les dires du professeur X, brillant esprit d’une rare intelligence qui affirme que le hasard explique tout ; 7 milliards d’êtres humains cela fait autant de savoirs différents, une personne ayant un autre savoir que le mien, pourra donc avoir une autre croyance que la mienne, car c’est bien de cela qu’il s’agit et c’est ce qui est suggéré dans l’article mais l’auteur retombe dans le travers qui consiste à devoir choisir.
Il y a pourtant une autre voie qui n’est ni dans le oui, ni dans le non mais qui consiste à dire : soit 1 je sais - mais prudence je peux me tromper - ou soit 2 je ne sais pas.
Dans le domaine pratique, une réponse 1 avec sous entendu qq. chose du genre « compte tenu des connaissances actuelles » est recevable.
Dans les domaines du spéculatif existentiel ou psychologique et autres sujets du même acabit, la 2 est pratiquement la seule possible.
Notre savoir par la pensée, ne peut explorer que son contenu qui est toutes nos mémoires, pour le théiste comme pour l’athée, dieu n’est qu’un savoir, un concept et il n’a que cette consistance, autrement dit du vent.
Reste le problème du bien et du mal, le bien nous ne savons pas ce que c’est sinon le monde ne serait pas dans l’état abominable qui est le sien actuellement et qui est dans la continuité de ce qui existait auparavant depuis qu’il a une histoire. Le mal ça on connait, on est même des spécialistes et de ce fait on peut le rejeter. Alors savoir si l’esclavage est le mal, la réponse est évidente n’est-ce-pas ?
Encore une petite question : avoir une croyance ou plus exactement utiliser son savoir hors du domaine de compétence de la pensée, participe-t-il du mal ?