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Commentaire de Corinne Colas

sur La fausse rumeur de la « théorie du genre » : explications...


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Corinne Colas Corinne Colas 14 juillet 2014 19:49

Je rebondis sur « entre un homme et une femme au delà des différences morphologiques » car elles aussi, sont dénoncées par l’égalitarisme radical ! 

En gros, si nous les femmes sommes moins grandes, moins lourdes, moins fortes, c’est la faute des hommes et non de la biologie. Si les médecins n’avaient pas pour critère de santé, un poids inférieur chez la femme (paraît que c’est arbitraire), nous serions exactement comme vous. Personne ne s’inquiétera de vérifier si c’est vrai qu’à taille égale, on enlève systématiquement environ une dizaine de kg lorsqu’il s’agit d’une femme, d’autant qu’il y a différents modes de calcul, ou de savoir si mesurer et peser a toujours existé dans l’histoire de l’humanité, d’autant encore que si l’on devait se référer aux courbes établies pour les petits, la grande tolérance des écarts-type ne permet pas non plus de dégager un préjudice pour le bébé fille. Cependant en dépit du laxisme de la « démonstration », c’est récompensé et publié car s’inscrivant dans l’air du temps. 

A l’inverse dans une autre « saine » lecture il y a peu, j’ai appris grâce encore à une lumière dite féministe que l’obésité chez la femme n’avait qu’une seule cause : le patriarcat bien sûr. Là j’ai retrouvé l’extrait pas piqué des vers : « Par l’obésité, les femmes con­testent donc (consciemment ou inconsciemment) les stéréotypes féminins définis par notre cul­ture : 1 l’obésité est ici une rébel­lion. 2) Le risque d’être confrontée à son impuissance individuelle à modifier le statut de << seconde zone » qui est celui des femmes dans les sociétés patriarcales ; impuissance renforcée par la dif­ficulté des femmes à dire << non », ou à se mettre en colère (autres images socialement négatives) ainsi que par le message contra­dictoire que les femmes ont reçu de leurs mères (qui, elles-mêmes, le tiennent de leur mère, etc.) : << sois. comme moi 1 essaie de t’en sortir mieux ». »

Une explication certainement plausible pour certaines quand de l’autre côté du balancier, l’anorexie féminine est parfois la conséquence d’un certain modèle véhiculé par l’industrie ayant besoin de porte-manteaux ambulants. Toutefois ce qui est vraiment dérangeant dans ces publications qui reçoivent une énorme écho, c’est qu’une seule cause est dégagée en permanence. Ici, par ex dans le cas de l’obésité, pas question de se demander si la mauvaise bouffe ne nuit pas simplement à notre espèce. Pas question non plus de souligner l’adéquation bonne santé/corps harmonieux, ce serait succomber à un diktat invisible (pourtant ça a bien aidé nos ancêtres à survivre).

Maigres, grosses ou minces, c’est toujours la faute des hommes (l’industrie non ! Ah si finalement car j’oubliais que le patriarcat et l’industrie, c’est la même chose- et cela même avec aux commandes les mères Lagarde, Parisot, Tatcher, Merkel etc.) ! 

Bref, ce mantra obsessionnel dans tous les domaines de la vie publique ou privée, fait le tour de la terre et tourne au délire bien entretenu il est vrai... 

L’entériner fait de nous des progressistes, prendre de la distance nous relègue au rang des pestiférés. 

Je suis de nature optimiste mais sur ce sujet précis, j’ai l’impression que nous nous sommes endormis et que le combat pour le bon sens est déjà perdu. Surtout qu’il y a trop de souffrances à guérir dans le camp du transhumanisme qui s’en nourrit. Je crois qu’il va falloir laisser couler, les laisser aller au bout de qu’ils veulent, forcément il y un mur à la fin du chemin... à eux de le découvrir !

En revanche, il me semble important qu’ils nous laissent le choix de ne pas les accompagner dans leur périple. C’est là-dessus qu’il faut batailler et cela quelle que soit l’orientation sexuelle des uns et des autres dont on n’a strictement rien à faire. 

Je veux rêver d’un monde où tous les enfants auront encore la chance de naître d’un utérus, d’être issus de l’amour d’un père et d’une mère, d’étudier avec plaisir parce que l’école sera enfin libre, de manger des oranges et non des comprimés de vitamine C. Et peu importe si le jardinier, l’instituteur, la prof ou l’un de mes enfants est hétéro ou homo dans cet univers là... 
(par contre pas de télé).
 smiley

Si dans le monde d’à côté, on fait le choix d’un autre style de vie, ce n’est décidément pas mon problème tant qu’on ne me prend pas ma famille en otage... (ce qui est le cas aujourd’hui)

Il va falloir diviser la terre en deux !
 smiley

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