Non, je veux dire que l’on devrait, Etat, envisager les meilleurs solutions pour préserver la paix sociale en favorisant l’emploi de tous.
Croissance, autres choix, ou partage, au autre.
La question n’est pas là, les chiffres de l’Etat prouvent que dans le passé les ZAC n’ont procédé qu’à des relocalisations, et donc qu’il ne s’agit là pas de créations d’emplois nets.
Le deuxième enseignement, c’est que cela crée de l’étalement urbain. On peut considérer que cela représente une retraite pour les agriculteurs, mais c’est une perte d’espaces naturels, et agricoles.
Je rappelle les paroles de M. Emmanuel Hyest, qui n’est pas précisément un gauchiste
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"Si l’on veut protéger durablement le foncier agricole, il faut que
les élus aient le courage, entre l’ouvrage, s’il doit se faire, et la
zone urbanisée, que ce soit classé durablement en zone agricole.
Durablement. Cela veut dire que, pour éviter les effets d’opportunité,
une route qui se fait, et où chacun se dit : entre la route et la ville,
ça devient du terrain à construire. Il faut qu’on ait le
courage de dire que cela devient du terrain agricole protégé. Il faut
qu’on aille jusque là. Et ça, c’est une responsabilité d’élus."
Là encore, on peut rappeler la politique de la CREA et des PLUI à venir, et du SCoT : pas d’étalement urbaine sur les plateaux Est. Il généreraient trop de transports internes. Stturation aux heures de travail, CQFD, avec de nouveau, 30 à 50% de trafic supplémentaire pour 10-15% de relocalisation urbaine.
Où est l’intérêt de cette infrastructure ? Va-t-on reproduire les même erreurs qu’avec l’A28, l’A150 et autres ouvrages ?