le Canard est comme MEDIAPART : plutôt bon quand il barbote dans sa mare hexagonale, mais il est devenu comme tous les autres lorsqu’il s’aventure hors de l’hexagone (même pas Schengen qui n’est toujours pas une réalité médiatique pour personne et ne le sera jamais, barrière linguistique oblige). Hors de sa mare à Canard soigneusement sous contrôle du quai d’Orsay et de la DCRI-DGSE, il suit les ordres de l’axe Washington-Bruxelles (et Tel Aviv silencieusement).
Bref c’est devenu le plus parfait petit journal néo-cons français, incapable de dénoncer l’absence de chars devant Benghazi, les billevesées du « Monde » en matière d’armes chimiques syriennes où tout accuse l’extrême droite jihadiste locale, ou la fabrication d’Euromaïdan par des milices d’extrème droite payées in fine par l’OTAN donc les USA dans la plus pure tradition des armées secrètes de l’OTAN appelées « réseaux Gladio » ou « réseaux stay-behind ».
Ce n’est pourtant pas compliqué de se souvenir qu’au lendemain de la « victoire » de 1945, l’US ARMY a enrolé des milliers d’ex nazis pour lutter contre le communisme... partout dans le monde. Amérique Latine et Ukraine inclues... et là où les nazis étaient aussi paumés que nous, à savoir au Moyen Orient, les US ont inventé structuré entrainé armé acheminé des nazis locaux = les jihadistes, qu’en 82 nous avions condamnés en soutenant Assad père (pourtant pire que le fils d’après la version occidentale de son hagiographie) lors du massacre d’Hama (1000 baasistes égorgés en place publique) réprimés par l’armée syrienne (2000 frères musulmans et collabos liquidés selon le Renseignement US... et 30 000 selon Nora Benkorich du Monde). Des faits aussi douteux datant de 30 ans, et toute l’histoire des contras fascistes dans le monde qui ont travaillé pour la CIA devraient ici faire réfléchir les poutinophobes, russophobes et autres néo-conservateurs français qui s’ignorent, mais que Le Canard, lui, n’ignore pas.