http://www.fakirpresse.info/La-bataille-de-la-Secu-707.html
Quand quelqu’un travaille pour l’Etat de façon contractuelle, il ne touche nullement une indemnité chômage de la part de l’Unedic mais de l’administration à laquelle il appartenait. Donc, il n’y a nulle raison que le fonctionnaire cotise à une caisse dont il ne jouit pas.
Je crois que vous ne savezpas ce qu’est une caisse et un système d’assurance.
De plus, un fonctionnaire ayant l’emploi garanti ne peut devenir chômeur sauf cas particulier.
Dans le privé, l’employeur donne primes, avantages et augmentations salariales à discrétion ; je ne vois pas pourquoi l’Etat en tant qu’employeur ne pourrait faire de même. La différence est qu’il applique l’égalité devant la loi et pratique cela de façon étale, selon les indices, système de points et autres. S’il y a un débat à avoir, c’est peut-être sur la question de valeur et mérite mais certainement pas sur l’existence-même de primes et autres (c’est différent chez l’administration Bercy, par exemple).
Quand au régime spécial, même si l’idée sonnante et trébuchante vous fait sortir les crocs,
l’emploi d’Etat étant comme je viens de vous le démontrer à travers vos exemples (statut à part car hors du commun), n’est-ce pas naturel et normal qu’il soit différent du commun ?
Et tout ceci ne signifie pas qu’il n’y a pas de réforme à mener mais comparer privé et public, et les aligner, c’est tout simplement de la sottise, comme comparer des choux et des carottes.
De surcroît, je vous recommande la lecture et la méditation de la ddhc 1789 pour bien comprendre ce qu’est l’impôt. Ce n’est pas du tout un don gracieux que vous faites à l’Etat et pour lequel vous devez en avoir pour votre argent. Votre rapport avec l’Etat n’est pas celui du badaud avec le boutiquier.
Pour le reste, je vous laisse vous rencarder sur, tiens, soyons symbolique, Bettencourt.