Nous aimerions savoir de quelle objective façon, cet observateur dépassionné, dont l’attachement au sionisme n’a rien de passionnel (assez étrangement, Lord concevez jusque là l’idée qu’excepté l’ombilical attachement du fœtus, tout autre attachement une fois ce cordon coupé était au choix de nature subjective, émotionnelle, ergo passionnelle) de ce conflit interprète-t-il les dires suivants (ne vient-il pas de prétendre qu’il était à même de dégager avec exactitude le sens d’un texte ?)
« Je pense que le people d’Israël comprend maintenant ce que je dis toujours : il ne peut y avoir une situation, sous quelque accord que ce soit, pour laquelle nous renoncerions à contrôler la sécurité du territoire à l’ouest du Jourdain ( i.e. = Cisjordanie). »
Benjamin Netanyahu, premier d’Israël, conférence tenue le 11 juillet 2014 (la traduction en anglais semble prendre quelque peu de temps…)
http://www.timesofisrael.com/netanyahu-finally-speaks-his-mind/
Cela en conformité avec les diverses chartes, plateformes, constitutions, etc… du Likud qui ont toujours : 1. considérer la Judée-Samarie comme part intégrante d’Israël, et le Jourdain comme sa frontière orientale, et qui 2. a toujours rejeté « catégoriquement » toute idée d’établissement d’un état palestinien souverain.
Exercer le contrôle de la sécurité en Cisjordanie va bien plus loin que les demandes zionistes précédentes formulées au cours du dit « processus de paix », à savoir la démilitarisation de la Cisjordanie, et le contrôle UNIQUEMENT de ses frontières terrestres : option certes peu idéale mais qui garantissait un ersatz de souveraineté aux Palestiniens : ici, c’est l’idée même de souveraineté qui est rejetée par le premier ministre israélien… Ce qui dans les faits est déjà mis en pratique, puisqu’auparavant l’autorisation israélienne qui (jusqu’à récemment) mettait un gros tampon sur votre passeport indiquant « Palestinian Authority Only » désormais se décline sous la formule suivant « Judea-Samaria Only » : soit sous la forme contractée איו”ש soit la forme אזוריהודה ושומרון donc : Ezor Yehuda VeShomron = (région de) Judée et Samarie.
Nous concèderons néanmoins au très perspicace M. Labrune qu’une telle interprétation ne peut être que le fait d’un individu à l’esprit imbibé de meinkampferies et autres jihaderies…
M. Labrune, étant cultivé, nous le renverrons à l’antique Dialogue Mélien, ayant l’étrange (et sans doute fausse, l’individu étant aussi objectif que dépassionné) impression qu’il veuille faire passer ici le Mélien pour l’Athénien, et l’Athénien pour le Mélien.
Enfin, une remarque en passant : n’est-il pas quelque peu cocasse que M. Labrune, dont la capacité à détecter la néfaste influence de protocolaires ou conspirationnistes fantaisies sur de faibles esprits (si ce n’est, faibles d’esprit) ne saurait être niée, recourt lui-même à de tels arguments : en effet, ne répète-t-il pas à foison que le "peuple palestinien" serait le fruit d’une conspiration soviétique, dont la trame et les contours furent conçus par le KGB (notamment les agents spécialisés dans la création spontanée de peuples et cultures) dans quelque obscure cave de la Lubyanka. Nous demanderons donc à M. Labrune, à quand date-t-il la création du KGB (la date officielle étant 1954, soit donc le XXè siècle) et de quelle façon son exceptionnelle capacité à déceler avec exactitude le sens d’un texte, interprète-t-il les informations suivantes, par exemple :
Mujir al-Din al-Ulaymi ayant vécu fin XVè/déb. XVIè siècle, historien natif de Jérusalem ayant écrit de nombreuses chroniques sur Jerusalem et Hébron, ainsi que Khayr al-Din al-Ramli , lui natif de Ramla et ayant vécu au XVIIè siècle qui non seulement utilisent le terme « Filistin » ( depuis la période mamelouk, suivi de la conquête ottomane : le terme Palestine/Filistin n’était plus utilisée) et ne se réfèrent donc pas à quelque ottoman eyalet mais de plus dénomment cette terre « biladuna » soit notre pays en arabe (Al Ramli lui préférait se faire appelé Al Filistini) : une autre option aurait été possible telle que « arduna » soit notre terre mais le choix de biladuna (donc notre bled) autant implicitement qu’explicitement renvoie à un sentiment d’appartenance nationale lié à un territoire précis : la Palestine. Ajoutons à cela, la révolte de 1834 contre Mehmet Ali, géographiquement trés localisée= Palestine : Naplouse, Hébron, Jerusalem, Jaffa, etc... et donc pas Damas ou Amman, caractérise effectivement l’expression d’un sentiment d’appartenance nationale et une réaction propre aux indigènes face aux diktats de Mehmet Ali…
Nous concèderons certes à M. Labrune que les opus des Philistins sus-mentionnés aient pu être eux-même de soviétique facture (sans doute produits par de talentueux artisans engoulagués), et qu’à nouveau, nos antisémites instincts nous font succomber à une autre fantaisie conspirationniste…
25/07 19:22 - raymond
22/07 23:51 - Emmanuel Aguéra
Bonsoir Allexandre : D’accord en gros, mais que le Hamas soit légitime ou non nous (...)
21/07 13:30 - Crab2
Les islamo-palestiniens ne sont pas des résistants mais des terroristes antijuifs ; Certains (...)
20/07 20:35 - Allexandre
20/07 20:32 - Allexandre
Parce que vous croyez que les résistants français n’exposaient pas les civils lambda ?? (...)
20/07 15:33 - Christian Labrune
tf1Groupie Mon cher ami, C’est très mignon, je trouve, cette manière de tutoyer (...)
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