@ Hervé
’apprendre à réguler au profit du plus grand nombre’ :
en quel honneur ?
de quel droit ?
mais pour qui tu te prends ?
Rayer les mentions inutiles. J’aurais pu en mettre d’autres.
C’est sérieux ce que je dis. Je pourrais dire ’il faut au contraire tout foutre en l’air et rien à secouer du nombre’ (la théorie anarchiste telle qu’exposée par Souvarine dans ’Germinal’, en fait : ’La société est pourrie ; tout est à foutre en l’air’.
Donc, voilà, il faudrait que tu convainques cet anarchiste que je pourrais être, de façon simple parce que sinon je n’écouterais même pas.
Déjà, pourquoi tu parles du grand nombre, c’est toi le grand nombre ? Ca existe le grand nombre, ça pense, ça parle, ça a des opinions le grand nombre ? Il demande quelque chose, ce truc ?
Ce qu’on sait,c’est que le grand nombre se régule tout seul. Plus justement, le jeu de la nature régule le grand nombre. Il n’y a pas de chaos. Je ne vois pas pourquoi on ne laisserait pas la nature faire son oeuvre.
Les réponses apportées jusqu’ici à cette problématique ont été :
’parce que ’dieu’’ ;
impératif catégorique.
Aujourd’hui, parce que justement c’est la pensée dite des Lumières qui est mise en doute, la réponse est : ’parce que’. ’C’est comme ça, ferme-la’, quoi ! Plus rien n’a de sens, tout part en sucette, et le réflexe est : dictature (ce que j’appelle ironiquement le panpancucuisme ; il faut prêter l’oreille, dépassé par les évènements, incapables de les penser, c’est ce qu’ils réclament tous).