Petite précision que les amateurs de rap connaissent tous, mais qui sur un média comme Agoravox ( peu tournée vers ce style musical ) s’avère nécessaire . Booba n’est pas comme il en donne l’impression un sombre attardé, lorsqu’il a débuté sa carrière dans les années 1990 il était même considéré comme un des meilleurs avec des textes riches, travaillés et souvent engagés . Oui mais voilà comme tous les rappeurs talentueux il s’est un jour trouvé confronté à un dilemme gagner plein d’argent, obtenir la notoriété ou rester anonyme . Sachant que la première option suppose de signer dans une grande maison de disque et de dire adieu à sa liberté artistique . Vous vous doutez du choix fait par Booba, résultat album après album des textes de plus en plus pauvre, plus aucune parole engagée et un rappeur devenu sa propre caricature voix totalement arrangée, meufs et flingues .
Conséquence un type aux aboies prisonnier de l’image qu’il s’est créé qui refuse d’être assimilé à la cause palestinienne alors qu’en 2002 la phrase :« je suis d’humeur palestinienne » était censuré sur son premier hit diffusé sur radio nationale . Tout ça pour rester dans le système et sauver son argent...