J’admet, je suis allé un peu vite avec cette histoire de faillite, mais Dugué me sort quelque peu par les narines avec sa « faillite » imaginaire.
Ces termes « faillite », « dogme », ne peuvent s’appliquer à la science.
Il s’agit donc la d’un critique de travers de l’espèce humaines, travers que l’on retrouve dans bien des domaines, voir dans tous, le changement rencontre toujours des résistances, les jeunes font chier les vieux, c’est humain.
Vous pensez que la science influe la dessus ?
Même si la majorité des gens n’ont au mieux qu’une idée de l’immensité et de la variété du champ scientifique ?
Quant aux théories alternatives en gestation, vous pouvez en penser une ou plusieurs parmi la multitude comme « révolutionnaire », mais cela relève de la croyance, voir de la divination.
Pour le reste, les capacités représentatives de l’être humain sont depuis longtemps dépassée par le physique, et pulvérisées par les mathématiques.
Ce sont ces même mathématiques à présent qui révèlent de nouveaux pans à explorer, et les tentatives de représentations, seul façon de manipuler les concepts, n’intervient qu’après.
Les élucubrations métaphysiques sont propres à chacun, il n’en existe pas d’irréfutables, pas d’universelles, elles ne constituent donc pas un outil fiable et performant comme peuvent l’être les maths.
Or toute théorie doit se frotter aux mathématique, le but de la science restant de faire des prévisions (et non de révéler la vérité, ou tout autre dieu sous forme d’une équation ultime)
Le comment est l’affaire de la science, le pourquoi, celui de la métaphysique.
Je vous dirai ce que j’ai dit à Dugué une fois, qu’il pêchait par excès d’optimisme en ayant une telle confiance dans les capacités du cerveau humain.
L’Univers est à découvrir, pas à inventer.