Ce soir (22 juillet) l’ONU par la voix de son Secrétaire général a fermement condamné les attaques du Hamas et exigé qu’elles cessent immédiatement.
Les état qui auraient pu soutenir si peu que ce soit cette organisation terroriste : la Chine, la Russie, par exemple, se gardent bien d’intervenir.
L’Europe dénonce l’utilisation et le sacrifice des populations civiles pour protéger les sites où l’arsenal de l’organisation terroriste est entreposé et où se sont enfermés aussi les responsables de la branche armée.
Toutes les chancelleries reconnaissent le droit absolu du peuple israélien à organiser sa défense, tout en recommandant, bien évidemment la modération dans les actions de représailles.
Cette recommandation me paraît assez inutile : un millier de maisons, qui constituaient des objectif stratégiques ont été détruites depuis quinze jours. Si on comptait seulement quatre habitants par maison, cela devrait déjà faire au moins quatre mille morts et on n’en est pas là. Comptabilité sinistre, évidemment : quand il n’y aurait eu que deux morts à Gaza, ce serait déjà deux morts de trop. Mais c’est la guerre. Combien de morts en Syrie depuis dix jours ? Plus de sept cents, et combien depuis le début de 2011 ? Les civils bombardés en Syrie n’ont pas de chance : Bachar el-Assad n’est pas juif. Les Tibétains occupés par les armées chinoises depuis 1950 n’ont pas de chance non plus : les Chinois ne sont pas juifs. L’antisémitisme international ne se mobilisera jamais pour ceux-là, qui peuvent donc crever tranquillement dans leur coin.
La seule solution à l’heure actuelle paraît être une démilitarisation, sous contrôle international, de la bande de Gaza. C’est cela qui est préconisé par Israël et c’est la seule issue réaliste qui puisse garantir une paix relativement durable. Deux possibilités s’offrent au Hamas, organisation terroriste que Netanyahou compare, non sans raison, à Al Qaïda, à l’EIIl ou à Boko Haram. Soit disparaître purement et simplement au terme des combats, soit renoncer à sa branche militaire pour ne se consacrer plus, sous le contrôle de l’Autorité palestinienne d’Abou Mazen, qu’à ces tâches sociales qui ont été l’occupation exclusive des Frères musulmans en Egypte par exemple, jusqu’à la fin du règne de Nasser.
En tout cas, les Frères du Hamas sont complètement isolés. Ils ne peuvent plus compter désormais que sur un « Vilain petit Qatar » dont la réputation d’état esclavagiste et voyou n’est plus à faire.