@ Alex
Je pense que vous vous méprenez sur le sens que je donne à tout cela. La vérité au sens judiciaire, telle que vous l’entendez,est accessoire ; cela m’est complètement égal que le missile (s’il y a) ait été tiré par x ou y. Je ne crois pas au politique ; ma doctrine sur le sujet est purement nihiliste. Ce qui m’intéresse c’est la vérité philosophique ; ce qu’il en est de l’intégrité, par exemple. Par exemple, des gens qui se réclament de la démocratie mais n’ont pas au coeur certaines valeurs. LE hiatus entre la parole et l’action.
Par exemple, je trouve intéressant ce que vous dites concernant les pièces russes que vous avez rejetées par principe en disant qu’elles sont fabricables ; c’est un peu contradictoire puisque vous dites dans le présent post que vous ne croyez qu’aux pièces officielles (autres que russes donc), tout en reconnaissant que les Américains fabriquent (Irak). En un mot, on ne peut croire en rien et je vous trouve bien naïf* d’exiger la vérité alors qu’elle ne se peut et de me reprocher ma légèreté (que je vous accorde volontiers). La dimension qui m’intéresse, c’est celle du faux par principe : c’est quoi ce monde faux, cette grande comédie à laquelle personne ne croit, toutes ces belles intentions de façade alors que derrière tout apparait truqué ? Pourquoi ces gens s’y prêtent-ils ? pourquoi nous, nous y prêtons-nous ? pourquoi ne sommes-nous pas las de ce grand cirque ?
En plus, puisque tout est faux, fabricable, vous êtes plutôt malvenu de me reprocher d’être bouffon. Comme vous avec votre masque de la vérité que j’exige mais qui est impossible puisque tout est fabricable, j’apporte modestement ma pierre à l’édifice.
Et je vais continuer, l’exigence de vérité n’est pas une objection.
*comme vous, j’aurais pu dire ’stupide’ ici mais je n’aime guère blesser.