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Commentaire de Hervé Hum

sur La fourmi dans la fourmillière


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Hervé Hum Hervé Hum 24 juillet 2014 22:52

@ lermontov

Différence entre cause et conséquence ? L’une ne précède-t’elle pas l’autre ? entre effet et conséquence ?

La relation cause/conséquence est une itération de sens. Connaître la cause et l’effet au premier cycle est évident, mais plus il va y avoir de cycles « cause/conséquence », plus il va être difficile de savoir où est la cause et ou est la conséquence ! Face à la difficulté, la solution est de retrouver la relation première de « cause/conséquence ». Mais c’est pas toujours possible !

Remarques ; conscience et intelligence seraient mêmes ? Sens et capacité de l’acton, idem ?

Non, la capacité est un potentiel d’action, tandis que le sens est une action orienté.

Ce qui permet de dire comme Rabelais « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Car, si tu te contente de pousser au maximum tes capacités sans leur donner un sens, tu te retrouve à faire des clones humains, des OGM, des armes nucléaires, des génocides, etc. C’est le sens de l’action qui détermine le champ de l’action et non le contraire comme aujourd’hui. Or, l’absence de sens conduit directement au néant si on ne re-trouve pas le sens.


l’être donc n’est pas réel puisque la réalité est son apparence ?
Cette apparence qu’est l’être a donc une intention ?

En fait, tu ne fait que définir une itération de sens entre l’être et son paraître, entre la vérité et la réalité de l’être.

Si toutes les intentions n’étaient pas limité par la réalité et ses règles communes, ce serait un chaos ou personne ne pourrait se rencontrer, ni de près, ni de loin. Il n’y aurait pas d’évolution possible de quoi que ce soit. C’est une simple tautologie.

Alors, l’être exprime son intention dans le réel et lui donne sa valeur relationnelle (face aux autres), seulement, comme il est confronté aux intentions des autres êtres (leur vérité propre), il peut entrer en conflit si son intention (sa vérité propre) dépasse sa propre apparence (réalité), d’autant plus fortement qu’il y a d’êtres allant plus loin que leur réalité. Ici, peut commencer ce qu’on appelle le mensonge, la manipulation la perversion, dans le but de faire correspondre sa vérité avec la réalité. Le hic, c’est que cela peut être aussi la manifestation de la capacité d’évoluer. Donc, positif ! Tel un scientifique ou (groupe minoritaire), seul contre tous et qui finalement a raison.

Autrement dit,. rien ne limite l’être sinon lui même, si la réalité le heurte, il peut mettre l’image devant lui. Conséquence, positive, il peut évoluer et se sublimer, conséquence négative, s’il préjuge de ses capacités ou se fourvoie sur son sens d’être (sa vérité), il peut devenir nuisible, voir très nuisible pour lui même et autrui.

Donc, l’énergie place toujours l’être face à la dualité entre l’être et son paraître. Une relation « itéractive » ou « itérique » où se connaitre soi même consiste à ne pas confondre, « être avec soi même » d’avec l’image « d’être autrui » ’(identification, hypnose) ou l’image imprimé par autrui (manipulation, conditionnement) .

Par définition, très complexe pour un spirituel et très compliqué pour un matérialiste.


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