Grégory Gennaro
J’exècre la politique des socialistes, responsables de la destruction du système d’instruction publique dès le milieu des années 80. On en voit aujourd’hui les conséquences funestes, mais cela ne m’empêche pas, lorsqu’ils prennent les décisions qui s’imposent, de les approuver. Et j’approuve sans réserve la position pris dès le début du conflit, posant que le droit était du côté d’Israël, stigmatisant ensuite avec toute la fermeté souhaitable les entreprises immondes de quelques partis politiques fascisants (NPA) ou de quelques groupes de pression téléguidés par les Frères musulmans, à seule fin de ranimer un antisémitisme qu’on pensait d’une autre époque. Quand vous critiquez ces dispositions, pour essayer d’en faire prévaloir d’autres qui iraient dans le sens opposé, vous faites la politique du pire.

Le Hamas s’est rendu responsable de plusieurs crimes de guerre d’une lâcheté absolument inqualifiable : plus de deux mille roquettes en trois semaines lancées sur des populations civiles, en application du septième article de la charte de cette organisation, lequel préconise l’extermination des Juifs jusqu’au dernier.
Second crime de guerre plus atroce encore : utilisation comme boucliers humains de femmes et d’enfants pour protéger les missiles ou les membres de la branche armée à l’abri sous les écoles, les mosquées, les hôpitaux. Il ne s’agit pas là d’une imputation invérifiable : voyez les vidéos à cette page, où le porte-parole des terroristes, Sami Abu Zuhri, jusfifie, lui-même devant la caméra ces sortes d’ignominies.

http://tsahal.fr/2014/07/14/le-porte-parole-du-hamas-nous-menons-les-palestiniens-la-mort/

Je me suis souvent dit, depuis trois semaines, que les Israéliens étaient un peu cons, alors qu’on mène contre eux une guerre qui projette leur extermination, de prendre autant de précautions pour ménager une opinion publique internationale de toute façon hostile dès lors que resurgit le vieil antisémitisme crapuleux qui est la vérole des cervelles pourries.

Eh bien, il semble que cela soit sur le point de changer. Je viens d’entendre une déclaration en trio de Netanyahou, Moshe Ya’aalon et Benny Gantz qui est enfin la véritable déclaration de guerre qui s’imposait.

La diplomatie américaine, depuis samedi, aura multiplié d’une manière incompréhensible les pires âneries. La conférence à Paris réunissait le Qatar et la Turquie, soutiens du Hamas, mais les Israéliens, l’Egypte et l’Autorité palestienne d’Abou Mazen, concernés au premiers chef, n’avaient pas été convoqués. De là devait sortir la déclaration du pauvre Obama exigeant une paix immédiate assortie d’une vague allusion à un désarmement du Hamas, mais sans autre précision.

La déclaration du trio que j’évoquais plus haut ne fait aucune mention des élucubrations d’une diplomatie américaine qui trahit ses alliés et paraît incapable de comprendre quelque chose à ce qui est en train de se tramer au Moyen-Orient, et pas seulement du côté d’Israël. L’Amérique peut continuer à pédaler dans sa choucroute, on s’en fout, semblent dire les trois responsables. Il n’a pas été question d’une éradication du Hamas, mais contre un ennemi qui aura réclamé cinq trèves et n’aura été capable d’en respecter aucune, la seule réponse cohérente, c’est bien évidemment un redoublement de l’offensive. Il aura lieu. On s’achemine donc vers des actions beaucoup plus dures contre l’organisation terroriste, jusqu’à ce que tous les tunnels soient détruits et que les états-majors souterrains de cette armée de taupes soient mis à mal.
Ca risque de causer encore pas mal de morts des deux côtés, hélas, mais c’est la guerre, et quand ce conflit-là sera terminé, dans un ou deux mois, il faudra bien encore s’occuper de l’EIIL et de son califat avant que ces abrutis aient eu le temps de s’occuper d’autres pays de la région.

Appelez la paix de toute vos forces si ça vous amuse, mais face à la montée des périls, ce sera à peu près comme faire l’autruche ou pisser dans un violon.