Gregory Gennaro
Vous écriviez :
« Les Français attendaient de la France et du gouvernement une position claire, humaniste et responsable. Il n’en a rien été. »
Articulez ça au titre sur l’honneur retrouvé -donc perdu !-, ça devient carrément insultant, et au mépris de toute vérité.

Les socialistes ont souvent déshonoré la France, ils ont puissamment contribué à saper les fondements de la République en détruisant - ce que la droite n’aurait jamais pu faire - le système d’instruction publique. Ca, c’était un crime, et nous n’avons pas fini de le payer très cher. Ils se sont associés au gouvernement de Sarkozy pour justifier l’aventure libyenne. C’était une aberration.
Sur la question d’Israël, il n’y a rien à leur reprocher, sinon du côté des ambiguïtés et de l’inconsistance ordinaires d’un ministre des Affaires étrangères qui n’a jamais eu de colonne vertébrale, à la différence de Valls qui ne s’embarrasse pas, lui, de circonlocutions quand les circonstances l’exigent.
Un pays est victime du crime de guerre qui consiste à bombarder des populations civiles, il a le droit de se défendre en usant de tous les moyens appropriés : c’est exactement l’équivalent de la légitime défense pour les individus. Vous êtes en train de nous expliquer que si on essaie d’assommer un quidam pour lui piquer son portefeuille, c’est sans doute que l’agresseur a des moyens financiers inférieurs aux siens et qu’il a raison d’agir ainsi. C’est grotesque. On ne pourra même pas mettre au crédit de l’actuel gouvernement d’avoir adopté la position qu’il a prise : elle était imposée, dictée par la seule raison et par le droit international.
Le déshonneur, aurait été de prendre le parti de l’agresseur, c’est-à-dire d’une organisation terroriste, comme vous êtes en train de le faire, telles ces victimes du terrorisme qui en viennent, à cause de la peur, à embrasser soudain la cause de leurs tortinnaires, dont la violence les impressionne. Ca s’est déjà vu, ca porte un nom, on appelle ça le syndrome de Copenhague.
Je rapportais hier sur cette page ou sur une autre la déclaration que je venais d’entendre de Netanyahou et des responsables de l’état-major israélien. Elle était d’une extrême fermeté, piétinait délibérément et très ostensiblement les recommandations des crétins de la diplomatie américaine, Obama en tête. Contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer, c’est seulement maintenant, si j’en juge par ce que j’entendais ce matin aux informations de France culture, qu’on commence à prendre au sérieux les Israéliens, qu’on commence à mesurer les difficultés auxquelles ils ont à faire face. On parle beaucoup moins des images de pallywood, et beaucoup plus des crimes du Hamas. Même sur ce site AgoraVox rongé jusqu’à l’os par l’antisémitisme, les décérébrés qui se plaisaient à faire écho aux propositions les plus fanatiques commencent à mollir, trop sûrs de toute façon d’être immédiatement ratatinés et de n’avoir plus rien à répondre qui ne manifeste encore un peu plus leur sottise et leur ignorance de la situation.