« Les Trois urnes ou le Salut de la patrie, par un voyageur aérien »
Je sais cela entre-autres mais ce qu’elle déclare est plus crédible que vos racontars
Le salut par la terreur
En cette période dominée par le Comité de salut public puisqu’il prend le pas sur la légalité représentée par la Convention, la terreur n’était pas dirigée que sur la contre révolution mais contre tous ceux qui avaient une vision politique un peu différente et probablement plus réaliste des choses
Envoyer des gens à la guillotine parce qu’ils pensent la politique autrement, rien que cela, de toutes façons, est intolérable : c’est une méthode de gouvernance politique aux antipodes de ’’ les Lumières ’’, « si c’est révolutionnaire », selon de « grands esprits », ce n’est en aucun cas républicain
Pour envoyer Olympe de Gouges à la guillotine : de quoi avaient-ils donc si peur ?
Citations : « Robespierre m’a toujours paru un ambitieux, sans génie, sans âme. Je l’ai vu toujours prêt à sacrifier la nation entière pour parvenir à la dictature ; je n’ai pu supporter cette ambition folle et sanguinaire et je l’ai poursuivi comme j’ai poursuivi les tyrans
La haine de ce lâche ennemi s’est cachée longtemps sous la cendre, et depuis, lui et ses adhérents attendaient avec avidité le moment favorable de me sacrifier à sa vengeance. »
( …/... )
Les lois républicaines nous promettaient qu’aucune autorité illégale ne frapperait les citoyens ; cependant un acte arbitraire, tel que les inquisiteurs, même de l’ancien régime, auraient rougi d’exercer sur les productions de l’esprit humain, vient de me ravir ma liberté, au milieu d’un peuple libre.
À l’art 7 de la Constitution, la liberté des opinions et de la presse n’est-elle pas consacrée comme le plus précieux patrimoine de l’homme ? Ces droits, ce patrimoine, la Constitution même, ne seraient-ils que des phrases vagues, et ne présenteraient-ils que des sens illusoires ? hélas ! j’en fais la triste expérience ; républicains, écoutez-moi jusqu’au bout, avec attention.
Depuis un mois, je suis aux fers ; j’étais déjà jugée, avant d’être envoyée au Tribunal révolutionnaire par le sanhédrin de Robespierre, qui avait décidé que dans huit jours je serais guillotinée.
( …/... ) Olympe de Gouges
Son refus de la peine de mort, notamment contre la mise à morts des opposants à la révolution ( y compris celle de Louis XVI )
Non violente, elle avait mis en garde ses concitoyens : « Le sang, même celui des coupables, versé avec cruauté et profusion, souille éternellement les révolutionnaires » Olympe de Gouges
Olympe de Gouges envoie à l’Assemblée un manifeste contre la peine de mort - courageusement se propose comme défenseur du roi
Olympes de Gouge 1748-1793, condamnée à mort par le Tribunal Révolutionnaire pour des écrits qui la plaçaient parmi ceux et celles qui considéraient que le Comité de Salut Public constituait un prélude à une dictature
27/10 19:34 - laertes
@République et Socialisme 77 on pourrait l’interpréter aussi comme « Si j’avais (...)
27/10 19:32 - laertes
@Éric Guéguen « La justice consiste à donner à chacun son dû, » Non , désolé. c’est (...)
09/08 15:13 - Crab2
« L’émancipation de la femme est l’objet principal de mes études et la cause à (...)
09/08 15:10 - Crab2
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09/08 09:35 - philouie
Un dernier mot : le corps, l’écoute. Pourquoi ? le corps est notre meilleurs organe. (...)
06/08 00:09 - philouie
Après avoir fait ce petit inventaire, je comprends mieux comment l’égalité produit de (...)
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