Il n’ y a aucun moyen direct d’augmenter le pouvoir d’achat des gens !
Par ailleurs,les entreprises n’ont, essentiellement, aucune responsabilité,parce qu’aucune mission dans la création de l’emploi.
Ce ne sont que des conséquences.
Le chômage n’est donc pas le problème,parce que ce n’est pas un problème(pas un problème à résoudre qui se poserait par hasard,en attente de solution).Ce n’est aussi qu’une conséquence.
Conséquence d’une politique de l« Etat. Politique »économique« si l’on veut.En réalité politique tout court.Avec des moyens économiques,bien sûr,et avec les répercussions économiques qu’elle entraine selon la logique de son présupposé et de son développement.
L’essentiel est d’abord l’environnement de l’entreprise,qui est créé par l’Etat,résultant de sa politique.Et donc une politique,qu’on dira économique(de par sa méthode et ses conséquences pratiques.De bons résultats ne découleront que d’une politique étatique saine et intelligente,et désolé si c’est une vérité de La Palice et n’enfonce qu’une porte ouverte,mais il fallait bien le dire.
Quand de mauvais résultats sont là, Tout devient problème : il faut alors aider les chômeurs,puis aider les entreprises,(qui n’ont jamais demander qu’on les aide,mais seulement qu’on leur foute la paix en les laissant produire,les laissant »faire« !)puis aider les ménages,mais aussi aider l’Etat etc...
Le tout à chaque fois à l’aide d’artifices qui finissent par se contredire entre eux,et dans un imbroglio,un embrouillamini,une bagarre confuse,une pagaille en réalité sans solution où chaque mouvement comme dans les sables mouvants,enfonce encore plus la situation de la société et de l’Etat.C’est ce que certains appellent »la science économique« : un méli-mélo de trucages(qui effectivement demande beaucoup de science et d’habileté) !
Bref,ça ressemble plutôt au sketch de F.Raynaud : »faire un costume qui tombe aussi bien sur un mec aussi mal foutu« . Ce que certains appellent »changer l’homme« ! »
La seule solution serait de revenir à une politique saine et réaliste,cad conforme aux lois matérielles de la vie économique.
Mais, il est toujours plus difficile de remonter une pente que de la descendre,et il est à prévoir que,le jour où on s’y décidera,l’effort sera tel qu’il portera fatalement sur les moins favorisés de toute façon.
De toute façon parce que la continuation de l’erreur leur coûtera toujours très cher. Le retour à une politique normale ne sera pas un retour facile et du jour au lendemain.
Les erreurs se paient,mais ce sont toujours les pauvres qui paient,qui vont payer un jour,le jour où l’on ne pourra plus faire autrement !Le jour où on ne trouvera plus à emprunter. C’est ce que je crains !
Il fallait simplement ne pas commencer à se tromper ! Et à tromper les gens !
En leur promettant l’impossible !