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Accueil du site > Actualités > Economie > L’échec patent de l’austérité

L’échec patent de l’austérité

Certains (Sapir en France, Krugman aux Etats-Unis) avaient prévenu que l’austérité n’est pas la voie pour sortir de la crise, qu’elle casserait la croissance et donc n’aurait qu’une efficacité très limitée puisque ce qui serait gagné d’une main serait perdu d’une autre. Nouvelle illustration avec un rapport de l’Assemblée.

La France et l’Europe victimes de l’austérité
 
Valérie Rabaud prolonge le débat déjà lancé il y a près d’un an par le Monde, qui avait dénombré par moins de 84 impôts nouveaux créés par Nicolas Sarkozy et François Hollande de 2011 à 2013. Elle a chiffré la hausse des prélèvements depuis 2008 et atteint le chiffre colossal de 69 milliards d’euros entre 2011 et 2013, à mettre en regard avec une baisse du déficit de seulement 16 milliards sur la même période. Le rapport chiffre précisément la hausse des prélèvements : 18 milliards pour 2011, 22 pour 2012 et 29 pour 2013. Il n’est pas peu piquant de constater le montant colossal des hausses d’impôts décidées par François Hollande, lui qui s’était fait élire pour davantage soutenir la croissance.
 
Voici donc une nouvelle preuve du manque de l’inefficacité criante de ces politiques d’austérité, aux si mauvais rendements. En effet, le déficit n’a baissé que de 16 milliards de 2011 à 2013, pour plus de 50 milliards de prélèvements additionnels (sans même compter les restrictions de dépenses avec le gel des rémunérations de la fonction publique), soit un rendement dérisoire d’environ 30%. La raison de cet échec est simple : le multiplicateur budgétaire. Comme l’admet même le FMI aujourd’hui, les mesures de baisses de déficit provoquent une baisse du PIB (pour un rapport compris entre 0,9 et 1,7), ce qui réduit les recettes fiscales, et donc réduit fortement la baisse des déficits initialement prévue.
 
Une leçon qui n’est pas tirée

La situation est encore plus frappante en Espagne ou en Grèce, où malgré des politiques drastiques de réduction des déficits publics (baisse des prestations et hausse des impôts), il y a beaucoup de déperditions en ligne, avec une baisse bien moins importante des déficits publics que prévu (encore -5,7% du PIB pour Madrid en 2014 et -11,5% à Athènes) et une envolée de la dette publique encore accélérée par la baisse du PIB, qui fait remonter mécaniquement le poids de la dette. Et encore, la baisse des taux limite un peu la casse. Ces pays offrent une démonstration patente de l’improductivité des politiques d’austérité, outre l’énorme casse sociale qu’elles provoquent, qui les disqualifie à elle seule.

Bien sûr, devant l’échec des politiques suivies, reconnu par le FMI, l’Union Européenne a mis un tout petit peu d’eau dans son vin et admet désormais un rythme de réduction des déficits un peu moins irréaliste. Mais même s’ils y vont un peu moins lentement, cela ne change pas le fait que les pays européens vont dans le mur ! Car l’Allemagne, qui refuse que la BCE aille plus loin, met la pression, par la voix de Jens Weidmann, de la Bundesbank, pour qui « la politique monétaire a permis aux gouvernements de gagner du temps pour mettre en œuvre des réformes structurelles et consolider leurs budgets, en partie en outrepassant son mandat (…) Si ce délai n’est pas utilisé, la crise pourrait ressurgir rapidement  ».
 
Il y a tout de même quelque chose d’effarant à voir que quelque part, le PS parvient en partie à reconnaître la réalité, à savoir l’échec des politiques d’austérité qu’il a mis en place, tout en étant incapable de penser une politique alternative. Encore un signe du délitement intellectuel complet de la majorité.

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43 réactions à cet article    


  • Paulo/chon 28 juillet 2014 18:18

    Mr Pinsolle,
    Un peu simple de réduire la situation à l’incompétence observée, ne serait-ce pas plutôt qu’il eut été plus judicieux d’annuler les réformes fiscales négociées par les oppositions quand tous les salariés ont vu ce qu’ils avaient réussi à faire de la participation crée par votre référent. Il y a 30ans tout un chacun s’insurgeait contre les taux de TVA manifestement mal proportionnés, au Danemark si je ne m’abuse il est presque du double du prix HT et ils sont les champions du bonheur. Comme quoi c’est bien le reste pour vivre qui est en question.  


    • bourrico6 29 juillet 2014 09:47

      Certes, l’austérité n’arrange rien à rien, c’est l’évidence même.

      Mais en même temps, la croissance n’est pas la solution miracle, juste une solution à très court terme.


      • Crab2 29 juillet 2014 10:29

        Entre-autres pour sortir de la crise :

        «  la France « doit demeurer » une " terre d’immigration et une terre d’asile « , faisant valoir que » les pays refermés sur eux-mêmes sont condamnés au déclin ’’ »

        Oui, mais...

        Suite : IMMIGRATION

        http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/07/immigration.html

        ou sur :

        http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/07/29/immigration-5419066.html


        • Spartacus Lequidam Spartacus 29 juillet 2014 11:07

          Quelle Austérité ?

          Payons des lunettes et une calculatrice aux Keynésiens.

          Avec 50 milliards de plus d’impôts au budget, 16 milliards de déficit sur le budget prévisionnel ne fait pas l’austérité, mais 34 milliards de plus de dépenses publiques.
          Soit le contraire de l’austérité.

          Depuis 1973 nous sommes en politiques Keynésiennes, et le chômage ne fait qu’empirer, et les dettes de soi-disant relance Keynésienne s’accumuler. 

          Avec les politiques Keynésiennes n’a jamais descendu depuis 30 ans en dessous de 7.6% de taux de chômage le plus bas....

          L’Angleterre a connu 2 fois des politiques libérales, elle est descendu en dessous de 5% avec Tatcher. 
          Avec Cameron et une politique plus libérale, alors qu’il est arrivé en même temps que Hollande, le chômage est passé de 11 à 6.5%....

          Combien faut il d’exemple aux Keynésiens pour admettre la stupidité de leurs analyses économiques ??
          Incapables d’une remise en cause, issus des écoles Science Po et Ena ou l’enseignement Keynésien est imposé comme référence biblique, ils ne peuvent admettre que le libéralisme crée de l’emploi.

          • Francis, agnotologue JL 29 juillet 2014 11:29

            ’’Depuis 1973 nous sommes en politiques Keynésiennes, et le chômage ne fait qu’empirer, et les dettes de soi-disant relance Keynésienne s’accumuler. ’’

            Je suis d’accord : tous ces milliards de cadeaux faits au patronat sous couvert de Keynésianisme sont un scandale permanent.

            Mais ce n’est pas en mettant le doigt de la main invisible dans l’œil de Keynes, ou ailleurs, qu’on la rend pertinente.

            spartacuz, montrez moi un seul industriel qui ait refusé un marché en arguant que l’État n’a pas besoin de la dépense prévue. Montrez moi un seul PDG qui refuse les cadeaux fiscaux pour la raison que ça ne marche pas.

            Vous êtes l’illustration de cette vérité éternelle : la bêtise insiste toujours.


          • larebil 29 juillet 2014 13:53

            C’est quoi un cadeau au patronat ?

            Un industriel ne fait pas de politique, un industriel développe ses marchés, pour faire croitre son entreprise, et donc embaucher de plus en plus de personnes. On dirait que ça vous dérange (les socialistes) que les entreprises puissent embaucher toujours plus ? C’est peut être pour ça qu’elles embauchent toujours moins en France ?


          • Francis, agnotologue JL 29 juillet 2014 14:28

            ’’On dirait que ça vous dérange (les socialistes) que les entreprises puissent embaucher toujours plus ?’’

            Cette phrase ne démontre qu’une chose, Larebit : c’est qu’à défaut d’être ignare, vous avez la posture de celui qui ne comprend rien à rien.

            L’État, en acceptant le jeu du moins disant fiscal, fait des cadeaux aux entreprises, cadeaux qui devraient leur permettre de baisser leurs prix, donc de conquérir des marchés. Si vous disiez vrai, si leur but était de croitre, elles embaucheraient. Or il ne se passe rien : conclusion, les cadeaux vont directement dans les poches du patronat ou des actionnaires.


          • bourrico6 29 juillet 2014 15:18

            Combien faut il d’exemple aux Keynésiens pour admettre la stupidité de leurs analyses économiques ??

            T’entendre parler de stupidité quand tu résumes le monde à l’économie de la calculette est un plaisir qui restera définitivement hors de ta portée.
             smiley


          • bourrico6 29 juillet 2014 16:09

            On dirait que ça vous dérange (les socialistes) que les entreprises puissent embaucher toujours plus ?

            Quelle finesse, tu penses vraiment ce que tu dis, ou c’est juste une provocation à la mord moi le noeud ?
            Ca ne serait pas plutôt parce que tu ne comprends rien au point de vue d’en face tellement le tien est étriqué ?
            Puis c’est qui « vous » d’abord ?


          • Spartacus Lequidam Spartacus 29 juillet 2014 16:58

            C’est vrai que te redonner 1 de ton argent sur les 10 qu’on te prend c’est un cadeau chez les socialistes.....


            Argument bidons des "cadeaux aux entreprises, qui ne sont in-finé que des remises de charges sociales. Charges sociales qui appartiennent aux salariés et pas aux patrons.

            Arguments d’autan plus méprisants envers la société civile, venant de fonctionnaires totalement à charge du secteur marchand et dont 100% des cotisations sont des impôts, et qu’en part salariale, ils sont exonérés de cotisations chômage et payent moins de cotisations sécurité sociale.....

          • larebil 29 juillet 2014 18:22

            @JL

            « L’État, en acceptant le jeu du moins disant fiscal, fait des cadeaux aux entreprises »

            Quel moins disant fiscal, avec un pays qui bat des records de ponctions ?

            Je n’ai toujours pas de réponse, c’est quoi un cadeau ? Pour vous, prendre moins, c’est un cadeau ?

            « c’est qu’à défaut d’être ignare, vous avez la posture de celui qui ne comprend rien à rien »

            A défaut d’être intelligent, vous avez la posture de l’insulte comme argument.


          • Francis, agnotologue JL 29 juillet 2014 18:32

            larebit,

            veuillez comparer attentivement ces deux phrases :

            1 - « c’est qu’à défaut d’être ignare, vous avez la posture de celui qui ne comprend rien à rien »

            2 - « A défaut d’être intelligent, vous avez la posture de l’insulte comme argument. »

            et si vous ne voyez pas que c’est la n°2, la vôtre donc qui est insultante, et non la mienne, alors je pourrai conclure avec certitude que celui qui n’est pas intelligent ici, c’est vous. Vous êtes l’arroseur arrosé.

            Si vous ne savez pas de quoi je parle quand j’évoque des cadeaux, c’est que vraiment, vous ne comprenez rien à rien, et notamment que la contribution fiscale des entreprises se justifie par le fait que nous ne sommes plus des barbares et pas encore en Somalie. Les infrastructures dont bénéficient les entreprises - matérielles et ressources humaines - ça ne tombe pas tout cuit du ciel.

            Bonjour chez vous !


          • larebil 29 juillet 2014 18:34

            @bourrico6

            « Ca ne serait pas plutôt parce que tu ne comprends rien au point de vue d’en face tellement le tien est étriqué ? »

            C’est marrant ce genre de phrase de la part de quelqu’un qui justement dit qu’il ne comprend rien au point de vue d’en face.

            Le « vous », c’est les socialistes, je l’ai écrit.

            Et il suffit d’observer les résultats économiques de la France pour comprendre que ce n’est pas de la provocation mais juste du constat.


          • larebil 29 juillet 2014 18:56

            Je suis désolé, mais si votre phrase « celui qui ne comprend rien à rien » n’est pas insultante, c’est que nous n’avons pas la même définition du mot insulte.

            «  la contribution fiscale des entreprises se justifie par le fait que nous ne sommes plus des barbares »

            C’est quoi le montant adéquat de prélèvement ? Car c’est la seule question qui vaille. Evidemment il faut bien que l’état se finance par des impôts, mais il est nécessaire de définir tout d’abord le périmètre des interventions de l’état, or la France à largement dépassé le seuil tolérable (57% du pib en dépenses publiques). Des pays qui ont 10 points de moins sont vraiment au niveau des barbares ?

            Et donc, pourquoi appelez vous cadeau le fait de moins prendre ? Si je vous coupe la main au lieu de vous couper le bras, c’est un cadeau ? Je crois que nous n’avons pas non plus la même définition du mot cadeau.


          • bourrico6 30 juillet 2014 10:05

            @bourrico6

            « Ca ne serait pas plutôt parce que tu ne comprends rien au point de vue d’en face tellement le tien est étriqué ? »

            C’est marrant ce genre de phrase de la part de quelqu’un qui justement dit qu’il ne comprend rien au point de vue d’en face.

            Apprends à lire, je parle de Spartachiasse, le crétin lobotomisé qui n’écoute rien ni personne et ne fait que répéter les mêmes phrases sans changer la moindre virgule.

            Alors non, ce bouffon ne cherche pas à comrpendre quoi que ce soit, il cherche à imposer.

            Le « vous », c’est les socialistes, je l’ai écrit.

            Je suis pas socialiste, par conséquent, je t’emmerde toi et tes cases à la con.

            Et il suffit d’observer les résultats économiques de la France pour comprendre que ce n’est pas de la provocation mais juste du constat.

            Oui, le constat du délabrement depuis le paradis de 1973 d’après Spartenflure..


          • larebil 30 juillet 2014 13:54

            Bon, j’ai compris, pas de dialogue possible avec bourrico6, il n’a que l’insulte pour argument, ne comprend rien çà ce qu’il lit, et ne comprend sans doute pas non plus ce qu’il écrit, ça n’a donc aucun intérêt.


          • hans 30 juillet 2014 19:06

            Larebil tu es en voyage avec spartacus ? à part cela nous sommes dans une situation totalement nouvelle et y appliquer des règles ou théories anciennes ( qui nous y ont menés) est totalement délirant, le problème simple est que il y n’y a plus de travail pour 7 milliards d’humains, il faut donc trouver (sous peine de guerres) de NOUVELLES Solutions, à vos copies vous avez 2 ou 3 ans pas plus.


          • Francis, agnotologue JL 2 août 2014 18:34

            La solution c’est un meilleur partage des richesses produites, et quand je dis richesses, je parle aussi de temps libre, autrement dit, de meilleures conditions de travail : semaine de 4 jours, et fin des rémunérations et des dividendes astronomiques.

            Moins de riches et moins riches ; ça tombe bien : ce sont eux qui détruisent la planète.


          • Ecométa Ecométa 29 juillet 2014 12:41

            Et, si on payait un cerveau à Spartacus, anti-keynésien primaire, qui nous ferait prendre des vessies pour des lanternes... et croire que c’est Keynes qui mène le monde quand c’est Adam Smith ! 


            • bourrico6 29 juillet 2014 16:31

              Son arrogance extrême et son sentiment de supériorité lui interdisent toutes remises en question.
              Il ne saurait que faire d’un cerveau.


            • claude-michel claude-michel 29 juillet 2014 13:07

              Super....et une dette de 2.000 milliards d’euros (hors bilan c’est 4.500 milliards)...Plus de 9 millions de chômeurs (les pauvres ont sait plus...)..ça baigne qui dit notre président avec son clan mafieux... !


              • larebil 29 juillet 2014 13:49

                M Pinsolle vient de découvrir qu’augmenter les impôts n’est pas bon pour la croissance, quelle découverte.

                M Pinsolle va bientôt découvrir qu’il faut donc baisser les impôts (redonner du pouvoir d’achat), et baisser les dépenses publiques en corrélation (rendre plus efficace celles qui doivent être gardées, supprimer celles qui ne servent à rien), et que c’est la seule solution qui a toujours fonctionné (Suède, Canada, Etats-unis, Royaumes-Unis, ...).


                • bourrico6 29 juillet 2014 15:16

                  (redonner du pouvoir d’achat)

                  Déjà tenté plusieurs fois, échec systématique.
                  La raison en est simple, les achètent plus, mais plus de trucs pas chers, donc fait ailleurs, et disons qu’en dehors de quelques circuits de distribution, le pognon ne fait pas tourner l’économie nationale.

                  L’austérité ne fait qu’accélérer une débandade inéluctable.
                  Un relance fonctionne si elle fait tourner des moyens de productions nationaux, cela signifie qu’il faut se torcher avec Bruxelles pour espérer avoir le moindre moyen d’agir.

                  Pour Spartachiotte, c’est le bonheur depuis 1973, c’est à dire depuis que tout est parti en couille, ce type est tellement obtus qu’il en est vulgaire.
                  Un idéologue fanatique, un livre rouge à lui tout seul, hallucinant.


                • jeanVidales jeanVidales 29 juillet 2014 15:37

                  Redonner du pouvoir d’achat, bien sur que c’est ce qu’il faut faire, nous somme d’accord.
                  Mais supprimer les dépenses publiques ça veut dire qu’on va se payer nous même ce que l’état nous payait avant. Et ça ne va pas du tout augmenter le pouvoir d’achat. Exemple : les plus pauvres qui ne payaient pas d’impôt et pouvaient aller voir un médecin, devront se le payer eux même. En baissant les dépenses publiques, nous auront encore moins de pouvoir d’achat !

                  Ce qu’il faut c’est augmenter tous les salaires en augmentant le SMIC à 1700€. Avec dans les premiers mois, une aide temporaire pour les PME le temps que les Français consomment. Jusqu’à ce que le carnet de commande des PME soit plein et qu’elle puisse elle-même payer ses salariés. Les grosses entreprises vont gueuler, mais elle, on s’en fou.


                • bourrico6 29 juillet 2014 16:11

                  Tu sais lire ?

                  Le machin, tu réponds à une idée en expliquant que ça a été tenté plusieurs fois et que ça ne peut pas marcher.... et voilà qu’il relance la même idée juste en dessous....

                   smiley


                • jeanVidales jeanVidales 29 juillet 2014 17:56

                  Ah, je n’avais pas vu votre message, bourrico6, entre le miens et celui de Larebil.
                  La relance par le pouvoir d’achat c’est la solution qui m’a le plus convaincu. Vous dites que l’argent part à l’étranger et c’est la critique que j’entends souvent. Un meilleur salaire, et hop ! on va faire les soldes et acheter des habits fabriqués en chine.
                  Sauf que ce n’est pas tout à fait vrai. On va aussi acheter un poulet de Bresse, on va aller au ciné du coin et partir en vacances pour la première fois depuis longtemps à la rochelle au lieu de chez les grands-parents.
                  Et même s’il est vrai que de l’argent part dans les pays à bas salaire (d’ailleurs la solution serait de mettre du protectionnisme solidaire au niveau de l’Europe, mais c’est une autre histoire), il y a aussi de l’argent qui reste en France et qui sert à faire tourner l’économie du pays. Et je pense que ça suffirait pour nous faire sortir de la crise.
                  Maintenant je cherche depuis longtemps à calculer quel est la part de la consommation des français qui quitte la France pour prouver ce que je dis. Donc si quelqu’un me lit et sais où trouver ça.
                  Et vous bourrico6, si vous trouvez que ce que je raconte ne fonctionne toujours pas et que vous avez une meilleure solution ... je vous écoute.


                • larebil 29 juillet 2014 18:44

                  @bourrico6

                  « Déjà tenté plusieurs fois, échec systématique »

                  Tu peux me dire quand a été tenté une baisse des impôts et des dépenses publiques en France ?

                  « Un relance fonctionne ... »

                  Je suppose que ton point de vue c’est de quitter l’euro pour pouvoir créer des tonnes de Francs et espérer que ça ne tourne pas en hyper inflation ?


                • Spartacus Lequidam Spartacus 29 juillet 2014 21:18

                  @jean vidales 1-La différence d’efficience de l’état et des individus : Personne ne dépense l’argent des autres avec autant de soin que le sien propre. Quand l’individu dépense son argent il correspond à l’exactitude de ses besoin, là ou l’état ne dépense qu’en fonction de critères subjectifs ou collectifs qui répondent imparfaitement au besoin d’un individu.

                  2-Le pouvoir d’achat augmente si les prix baissent : Pour faire baisser les prix, seule la concurrence le permet. Pour que la concurrence augmente, il faut que chacun dispose de la liberté de prendre ou ne pas prendre, pour que le fournisseur améliore en continu son offre. L’état directivisme et les entreprises monopolistiques limitent la concurrence et limitent le pouvoir d’achat.


                • AlbatrosE AlbatrosE 29 juillet 2014 21:46

                  " Pour faire baisser les prix, seule la concurrence le permet. Pour que la concurrence augmente, il faut que chacun dispose de la liberté de prendre ou ne pas prendre, pour que le fournisseur améliore en continu son offre.« 

                  Seul un crétin ou un bobo déconnecté peut gober ça.

                  Dans le système actuel, c’est le publicitaire et le vendeur qui impose la merde qu’il vend au consommateur captif.

                  Je commencerai à vous croire quand on m’offrira un produit durable et exempt d’obsolescence programmée. Cela n’existe plus : tous les tocards formatés en école de commerce de mon cul sont lobotomisés pour harceler les ingénieurs afin qu’ils conçoivent des produits calculés pour péter juste le lendemain de l’expiration de la garantie.

                  Dans ces condition, seul un connard ou un salopard peut encore nous vanter les vertus de la »concurrence".


                • larebil 29 juillet 2014 22:31

                  « quand on m’offrira un produit durable et exempt d’obsolescence programmée »

                  Déjà, il y a peu de chances qu’on vous l’offre, il n’y a que les socialistes pour croire que « gratuit » ne signifie pas payé, soit de manière indirecte, soit par quelqu’un d’autre à qui on a pas forcément demandé son avis.

                  Ensuite, il existe en général 3 gammes de prix pour chaque type de produit. Le low cost, conçu pour être pas cher, donc en sacrifiant la qualité (ce que vous appelez obsolescence programmée n’est donc que la conséquence de choisir le produit le moins cher). Le moyenne gamme permet une meilleure qualité en restant abordable, il est souvent en fait le meilleur rapport qualité/prix. Et enfin le haut de gamme, qui est conçu pour être de la meilleure qualité possible, et offrir le maximum de satisfaction possible. C’est justement une des vertus de la concurrence de permettre à chaque gamme d’exister et de pouvoir cibler le public adéquat.

                  Par contre, au Venezuela, ou on applique le manuel du parfait socialiste, et ou on essaye de tuer la concurrence, on se retrouve en conséquence avec un marché noir, une hyper inflation, la privation des libertés, et bien sur la conséquence classique du manque de concurrence, des pénuries à foison.


                • AlbatrosE AlbatrosE 30 juillet 2014 06:35

                  N’importe quoi. Le haut de gamme est aussi soumis à l’obsolescence programmée.

                  Tout le reste n’est que du lavage de cerveau ultralibéral.


                • bourrico6 30 juillet 2014 10:10

                  il n’y a que les socialistes pour croire

                  Tu crois être crédible avec ce genre d’ineptie ?
                  Tu m’as l’air juste à peine moins lobotimé que Spartordure, mais vraiment à peine moins.

                  Moi je peux dire qu’il n’y a que les parasites de droite pour croire qu’on va s’en sortie en réduisant les gens en esclavage moderne et ne les pressant de toute part.

                  Et ça va vachement faire avancer le bouzin au moins autant que vos mantras et vos incantations.

                  Pour finir, il est assez cocasse de voir les trous du cul dans VOTRE genre râler contre les ponctions sur les patrons, tout en souhaiter ponctionner encore plus les employés des patrons.


                • Spartacus Lequidam Spartacus 30 juillet 2014 10:42

                  Etes vous capable d’accepter la contradiction sans confondre objections avec insultes ou impolitesses ?


                • Rétif 29 juillet 2014 21:02

                  Il n’ y a aucun moyen direct d’augmenter le pouvoir d’achat des gens !
                  Par ailleurs,les entreprises n’ont, essentiellement, aucune responsabilité,parce qu’aucune mission dans la création de l’emploi.
                  Ce ne sont que des conséquences.
                  Le chômage n’est donc pas le problème,parce que ce n’est pas un problème(pas un problème à résoudre qui se poserait par hasard,en attente de solution).Ce n’est aussi qu’une conséquence.
                  Conséquence d’une politique de l« Etat. Politique »économique« si l’on veut.En réalité politique tout court.Avec des moyens économiques,bien sûr,et avec les répercussions économiques qu’elle entraine selon la logique de son présupposé et de son développement.
                  L’essentiel est d’abord l’environnement de l’entreprise,qui est créé par l’Etat,résultant de sa politique.Et donc une politique,qu’on dira économique(de par sa méthode et ses conséquences pratiques.De bons résultats ne découleront que d’une politique étatique saine et intelligente,et désolé si c’est une vérité de La Palice et n’enfonce qu’une porte ouverte,mais il fallait bien le dire.
                  Quand de mauvais résultats sont là, Tout devient problème : il faut alors aider les chômeurs,puis aider les entreprises,(qui n’ont jamais demander qu’on les aide,mais seulement qu’on leur foute la paix en les laissant produire,les laissant »faire«  !)puis aider les ménages,mais aussi aider l’Etat etc...
                  Le tout à chaque fois à l’aide d’artifices qui finissent par se contredire entre eux,et dans un imbroglio,un embrouillamini,une bagarre confuse,une pagaille en réalité sans solution où chaque mouvement comme dans les sables mouvants,enfonce encore plus la situation de la société et de l’Etat.C’est ce que certains appellent »la science économique«  : un méli-mélo de trucages(qui effectivement demande beaucoup de science et d’habileté) !
                  Bref,ça ressemble plutôt au sketch de F.Raynaud : »faire un costume qui tombe aussi bien sur un mec aussi mal foutu« . Ce que certains appellent »changer l’homme«  ! »
                  La seule solution serait de revenir à une politique saine et réaliste,cad conforme aux lois matérielles de la vie économique.
                  Mais, il est toujours plus difficile de remonter une pente que de la descendre,et il est à prévoir que,le jour où on s’y décidera,l’effort sera tel qu’il portera fatalement sur les moins favorisés de toute façon.
                  De toute façon parce que la continuation de l’erreur leur coûtera toujours très cher. Le retour à une politique normale ne sera pas un retour facile et du jour au lendemain.
                  Les erreurs se paient,mais ce sont toujours les pauvres qui paient,qui vont payer un jour,le jour où l’on ne pourra plus faire autrement !Le jour où on ne trouvera plus à emprunter. C’est ce que je crains !
                  Il fallait simplement ne pas commencer à se tromper ! Et à tromper les gens !
                  En leur promettant l’impossible !
                   


                  • Encabane Encabane 29 juillet 2014 23:04

                    Ce que je constate, c’est que les états ayant connu des cures d’austérité drastique redémarrent (Irlande, Espagne, et même Grèce). Les pays qui n’ont fait aucun effort s’enfoncent dans la médiocrité (France). Parler d’échec de l’austérité dans le cas de la France est donc un contresens : il n’y a jamais eu d’austérité en France. L’austérité, ce n’est pas augmenter les impôts, c’est réduire les dépenses, et elles n’ont fait que croître. De toute façon, il est impossible d’augmenter les impôts au-delà de ce que l’on pratique actuellement (ça s’appelle la courbe de Laffer, un taux d’imposition trop important détruit l’assiette fiscale, ce que nos énarques observent avec effarement dans notre pays).

                    Bref, quand on se décidera à ne plus rembourser les pass navigo des retraités, ou à ne plus financer le changement annuel d’iPads sous prétexte de prime de rentrée scolaire, on commencera à rentrer dans le vif du débat.


                    • bourrico6 30 juillet 2014 10:14

                      Toujours pareil, le pays par ci, le pays par la ..... la chose abstraite nommée « pays » vous tient particulièrement à coeur.

                      Et les gens qui composent le dit pays ?
                      La, rien, pas un mot, vous n’en avez rien à carrer.

                      C’est pour ça que vous êtes déconnectés de la réalité.

                      Il vont être content les pauvres de savoir qu’ils habitent un pays riche (Coluche)


                    • donino30 donino30 4 août 2014 16:03

                      Quand le pays entrera en défaut de paiement, ce que j’attends avec impatience et ne saurait tarder, le fait qu’il en ait quelque chose à carrer ou pas des gens ne changera pas grand chose au problème. Il est vrai qu’il est plus facile de faire l’autruche en criant « ouiiiin ouiiiin m’en fous j’veux du social et mon pognon ouiiiinnnn »


                    • zygzornifle zygzornifle 2 août 2014 09:44

                      l’austérité est l’amie du financier .......


                      • Peretz1 Peretz1 3 août 2014 10:41

                        « . Ces pays offrent une démonstration patente de l’improductivité des politiques d’austérité, outre l’énorme casse sociale qu’elles provoquent, qui les disqualifie à elle seule. » 

                        Presque d’accord, parce que cette situation n’est pas toujours obligatoire. Certains Etats, comme l’Allemagne compensent leur baisse d’activité interne par l’export. Elle a pris les devants depuis des années, au détriment évident des pays qui n’ont pas pu suivre la même stratégie, ou qui le font en retard comme la France et les pays du Sud. Ils auraient pu le faire s’ils avaient pu dévaluer. Preuve que l’Euro est une calamité pour ces pays. 

                        • donino30 donino30 4 août 2014 15:57

                          « ou qui le font en retard comme la France »


                          Ah tiens, La France relance l’export ? Excellente nouvelle car en dehors d’exporter des chances pour la France... Ce pays est devenu une terre brûlée économique, son industrie ne produit strictement plus rien et l’agriculture est en chute libre. Se réfugier derrière l’excuse de l’absence de levier de dévaluation est au mieux pitoyable.

                        • Peretz1 Peretz1 4 août 2014 16:48

                          Ce n’est pas une excuse. Une explication : l’euro est un handicap actuel. Ce serait possible de reprendre la main si l’on était maître de sa monnaie avec la possibilité dedévaluer . Enfantin


                        • donino30 donino30 4 août 2014 15:50

                          « le PS parvient en partie à reconnaître la réalité, à savoir l’échec des politiques d’austérité qu’il a mis en place »


                          Comment pouvez vous parler d’austérité en France ? Avec 57% de dépenses publiques e 2013 ce pays est leader mondial en la matière, devant les pays dits communistes... Ce besoin d’essayer de se réfugier à tout prix derrière une idéologie est mignon mais a surtout un coté pathétique. Ouvrez un peu les yeux sur ce qui nous attend, ouvrez des livres d’histoire et vous verrez que cette « austerité » est bien le dernier de nos problèmes.

                          « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts. » Paul Raynaud, président du Conseil, avril 1940.

                          • Peretz1 Peretz1 4 août 2014 16:56

                            Rien compris a l’economie : l’austérité ne veut pas dire uniquement moins dépenser, mais ne pas dépasser les rentrées. C’est un équation avec un résultat budgétaire. Il faudrait réviser les cours élémentaires avant de donner des appréciations erronées.

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