" Comment est-il possible pour un peuple de subir autant de drames, de douleurs, d’humiliations, sans que la communauté internationale réagisse pour exiger l’arrêt immédiat de ce génocide, de ce massacre « 
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Il faudrait peut-être demander ça au Hamas, mais il continue ce soir à canarder même Tel-Aviv : pas encore assez de morts à Gaza, probablement. Encore un mois ou deux comme ça peut-être, disait Mechaal il y a quelques jours, très confortablement installé dans son hôtel à Doha.
Au nom du Hamas, mais sans délégation évidemment, il convient que je vous remercie quand même pour ce bel article : la mort des enfants sur les toits de Gazas ou dans les décombres de ses rues, surtout quand on peut en tirer des photos bien saignantes, c’est toujours ce qui favorise les intérêts particuliers de cette cette charmante organisation spécialisée dans le terrorisme.
C’est là sa plus grande force, et même la seule : déchaîner un conflit par un crime de guerre (bombardement de populations civiles) et ensuite adopter la position de victime quand les bombardés, comme il est assez prévisible, n’applaudissent pas à ces sortes d’exactions. De cette manière, le Hamas est presque assuré que plus ça ira mal pour les Gazaouis, mieux ça ira quand même pour lui, grâce à tant d’innocents de par le monde, qui aiment à s’attendrir sur les malheurs lointains et n’ont toujours pas compris la perversité de ces sortes de stratégies.
Génocide, quand on téléphone à ceux dont les quartiers vont être bombardés pour leur demander de s’éloigner s’ils veulent rester vivants. Tout le monde, apparemment, ne dispose pas d’un dictionnaire ! Et sept cents morts en Syrie, naguère, en moins d’une semaine. Plus de cent cinquante mille depuis le début du conflit, qu’aucun message téléphonique n’a dû prévenir à temps. Ca, pour beaucoup d’intervenants sur cette page, qui se foutent éperdument des populations syriennes, ce n’est probablement, comme aurait dit certaine crapule fascisante, qu’un simple »détail".