Massada, soutenir un
pays quand il est agressé, rien de plus normal mais quand il devient
agresseur lui même cela devient discutable. Lutter contre le
terrorisme sous toute ses formes est aussi louable mais il faut
surtout s’attaquer aux causes qui font qu’un être humain prenne la
folie de se transformer en bombe. Je ne veux pas nier la souffrance
du peuple israélien mais vous ne pouvez pas nier la souffrance du
peuple palestinien. Nul ne fait la guerre par plaisir et comme
spécifié plus haut, c’est peut-être les dirigeants politiques des
deux camps qu’il faudrait remettre en cause. Le reproche que je vous
fais c’est que vous ne voyez ce conflit que du côté israélien.
Personnellement, l’enfant palestinien que je fais parler dans ce
texte à la même valeur que le jeune soldat israélien qu’ils
envoient au casse pipe pour des intérêts privés et qui finira
pendu au bout d’un corde. En 1945 à l’entrée du camp de Birkenau,
la jeep du lieutenant X accompagné de l’aumônier s’arrête devant
le corps pendu d’un adolescent, il demande en fixant le cadavre
: Et Dieu mon père, où est il dans tout ça ? L’aumônier de
lui répondre : Il est là pendu sous nos yeux et il n’a pas
fini d’envoyer son fils pour racheter les horreurs sans cesse
renouvelées par les hommes… Vous l’aurez compris, la vie prime
toujours sur le nationalisme.