"Ne faites pas croire que le hamas est un danger pour israel, c’est comme
si j’avais peur, dans mon quartier, d’un oiseau qui s’amuse à laisser
tomber des graviers. Le risque de blessure est si faible et la capture
de l’oiseau si aisée que je n’aurais pas le besoin de brûler toute la
campagne.«
@nanard
Quand on est à la tête d’un état et qu’on a des responsabilités politiques, on est au premier chef comptable de la prospérité et de la sécurité du peuple qu’on prétend gouverner. Les guerres entre puissances égales sont les plus hasardeuses mais vous êtes en train de me dire naïvement que le Hamas dispose de moyens militaires ridicules, qu’il n’a aucune chance de gagner une guerre contre son voisin. Il a donc fait la démarche suicidaire d’entraîner son peuple dans un conflit qui ne peut être que suicidaire. C’est simplement crapuleux. Ca rappelle Hitler engageant les armées allemandes dans une bataille contre l’URSS après la leçon pourtant éclatante donnée au siècle précédent à Napoléon par Koutouzov.
Sun Szu, le grand stratège chinois de l’époque des Royaumes Combattants, qu’on lit toujours à l’Ecole de Guerre avec autant d’intérêt que Klausewitz, posait comme un principe que le premier objectif d’un général devait toujours être autant que possible, par une habile dissuasion, de faire l’économie de la bataille. Pour des raisons qu’il est aisé de comprendre : ça coûte cher et ceux qui resteront allongés sur l’herbe ne pourront plus servir à grand chose. Si on veut quand même lancer une offensive, il faut d’abord »connaître son ennemi", savoir les moyens dont il dispose pour résister aussi bien que pour attaquer. Quand ces conditions ne sont pas réunies, on s’abstient.
La seule force sur laquelle puisse désormais compter le Hamas, c’est l’opinion des pacifistes braillards. Elle est parfaitement nulle, et plus nulle encore que les missiles interceptés dans le ciel des villes israéliennes.