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Commentaire de Hervé Hum

sur Notre bien commun


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Hervé Hum Hervé Hum 30 juillet 2014 15:08

Alinea,

tu crois comprendre, mais n’y parvient pas vraiment.

C’est ainsi, il me faudrait tout expliquer dans le détail, tout développer et je m’y refuse encore. Je l’ai écrit, mais par bribes, de manière éparse dans mes différents commentaires. Mais le résultat n’est pas probant, pour beaucoup cela donne un effet contraire.

Ainsi ton dernier commentaire a déjà oublié le fait que la nécessité du chef naît de l’urgence de la prise de décision, de presque tout ce qui nécessite l’urgence de la décision. Sauf qu’il y a des urgences engageant toutes les ressources humaines (la guerre militaire ou économique) et d’autres seulement certaines ressources pour des tâches ciblés (lutte contre des catastrophes naturelles).

De ce fait, dans un monde en colonisation, c’est à dire en concurrence, la nécessité de chefs était incontournable. Pour qu’il n’en fut pas ainsi, il aurait fallut commencer par mettre en place la mondialisation avant la colonisation de manière à interdire cette dernière. Encore une fois, un bien commun cesse de l’être instantanément au moment où il est posé une frontière divisant ce bien en deux, de manière arbitraire. Et là, on rejoint ton avant dernier commentaire.

On ne peut pas changer le passé, mais la conscience de celui ci et de ses mécanismes, permet de transformer le présent et changer le futur.

Or, lorsque je te lis, je ne vois que le contraire, tu met systématiquement le passé comme seul futur possible. Dans ces conditions, comment peux tu penser comprendre ce que j’écris, quand ce que j’écris vise à prendre conscience du passé, mais pour transformer le présent ? C’est impossible !

Pour comprendre ce que j’écris sans devoir tout t’expliquer dans le détail, tu doit de toi même t’interdire de tout ramener au détail d’un passé qui te noie parce que tu ne peux pas en sortir par conditionnement.

Un exemple :

Dans une discussion, je disais un fois de plus qu’il fallait remplacer la propriété par la responsabilité, et mon contradicteur de me répondre "Si la richesse créée n’appartient à personne, personne ne pourra être tenu pour responsable. ». Sauf que quelques lignes avant dans le même commentaire, il avait reconnut que toute création de richesse est le seul fruit du travail humain. La personne qui écrivait était un intellectuel patenté et pourtant, il ne voyait pas la contradiction flagrante de son raisonnement. Pourquoi ? CONDITIONNEMENT !

En effet, si toute création de richesse est le fruit du seul travail humain, alors, derrière toute création de richesse il y a un responsable humain, mais pas forcément un propriétaire ! Au final, mon contradicteur ma prié de lui laisser un peu de temps pour lui répondre... J’attends depuis trois semaines.

Cela pour te montrer que malgré l’évidence de ce que j’énonce et leur parfaites adéquation avec ce que tu souhaite et moi avec, tu ne peux pas le voir clairement.


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