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Commentaire de Jean Keim

sur Enfant de Palestine


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Jean Keim Jean Keim 31 juillet 2014 08:26

Sans tomber dans le sentimentalisme, regardons le visage de l’enfant, je ne vois pas un enfant arbre ou juif, je vois un enfant et il n’est pas responsable des stupidités des adultes qui se disent appartenir, les armes à la main, à un pays, une religion ou autres idées inculquées par leurs propres parents, la guerre est partout jusque dans les commentaires, et plus tard ce pauvre enfant, s’il échappe à la mort, lui aussi probablement sera infesté par le cancer des idéologies. Il se mariera, aura des enfants et le cirque immonde perdurera. 

Je ne partage pas la vision de ceux qui expliquent une situation de violence par l’analyse, les germes de la violence sont déjà présents dans le processus de l’analyse, pour analyser un problème comme la guerre, il faut le scinder en parties, la vision devient parcellaire et des occurrences peuvent ainsi apparaître (ennemi, allié, agresseur, agressé, terroriste ... ) prendre de l’importance et oblitérer les racines même de la violence. A la base d’une guerre ou d’un simple dispute, il y a des gens, nous, voilà tout. Sans belligérant pas d’affrontement possible. 
Le nationalisme et la cupidité jouent un rôle déterminant mais il faut remonter aux racines du désordre.
J’ai déjà mis la petite histoire qui suit en commentaire sur un article d’Henri Diacono.

<< En 2114, un petit enfant trouve un livre d’histoire au fond d’une vieille malle et va trouver sa grand-mère.
- De quoi parle ce livre mamie ?
- De l’histoire des humains des temps anciens.
- Que faisaient-ils de particulier qui vaille la peine d’être raconté ?
- Ils faisaient la guerre.
- La guerre ! C’est quoi ?
- C’est chercher à tuer d’autres humains.
- Mais pourquoi ?
- Dans l’ancien temps, on se faisait la guerre quand on n’avait pas les mêmes idées ou quand on voulait prendre ce que d’autres gens avaient.
- Mais c’est idiot ! Il suffit de s’expliquer et de partager, mamie il pourrait y avoir encore la guerre ?
- Non cela n’est plus possible, il n’y aurait personne pour la faire.
- ... Ah oui ! C’est évident, sans combattant il ne peut pas y avoir de guerre.>>

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