@astérix
L’erreur est de croire qu’Israël fait la guerre aux Palestiniens. Israël est en guerre contre une organisation terroriste qui persévère depuis plus de trois semaines dans la multiplication des crimes de guerre. Envoyer des missiles sur des civils, c’est un crime de guerre. Utiliser des femmes et des enfants comme chair à canon, c’est un crime de guerre.
Le Hamas est une organisation islamo-fasciste qui se sert de l’islam pour réduire à l’esclavage plus d’un million et demi d’hommes. Pendant ce temps-là, ses chefs sont à Doha ou bien à l’abri à trente pieds sous terre. Ils font fructifier pour leur compte personnel les sommes détournées de l’aide internationale. Une aide internationale qui aura servi non pas à construire des écoles ou des hôpitaux, mais à payer le ciment des tunnels et les missiles.
Mohamed Bouhouch n’a rien d’un fanatique et je ne l’accablerai pas, mais son article est dans la même erreur que toutes les analyses qui ne voient qu’un seul aspect des choses, celui qui est mis en avant par la propagande de style pallywood dont le Hamas s’est fait une spécialité.
La mort des civils et des enfants est une horreur. On s’en émeut autant et même peut-être plus qu’ailleurs sur la chaîne télévisée de Tel-Aviv que je regarde quotidiennement, mais les Israéliens savent qu’il n’est absolument pas possible de négocier avec un Hamas dont l’objectif déclaré est la destruction totale de leur pays et l’extermination des Juifs (septième article de leur charte). On voudrait qu’ils crèvent, ils refusent. Comme c’est bizarre...
Je n’ai aucune estime pour Abou Mazen, le Président de l’Autorité, mais il est le seul à pouvoir négocier avec Israël et, en prenant le contrôle de la bande de Gaza lorsque le Hamas sera à bout de souffle, à pouvoir faire de cette petite région enfin réunie au reste de la Palestine (solution à deux états) autre chose qu’une taupinière où stocker des explosifs.
Il n’y a désormais plus personne qui soutienne le Hamas au niveau international ; Mohamed Bouchouh est obligé d’en convenir mais il n’en tire pas toutes les conclusions qui s’imposeraient.
Le seul appui qui reste au Hamas, c’est un Qatar dont se méfient de plus en plus l’Arabie Saoudite et les autres émirats. L’énergumène des Frères turcs se répand en imprécations mais son pays continue à commercer très bien avec Israël et à entretenir des relations diplomatiques.
L’Egype ne souhaite qu’une chose à l’intérieur comme à l’extérieur : une éradication complète et rapide des Frères musulmans dont le Hamas est une extension.
Les puissances occidentales n’ont aucune envie de voir s’installer du Sahel à l’Iraq un islamofascisme de style Califat ou Boko Haram. Les pays arabes qui échappent encore à cette sorte d’emprise craignent cela comme la peste. Je ne sache pas que s’y soient soient multipliées ces derniers temps beaucoup de manifestations en faveur de Gaza : on a bien d’autres chats à fouetter.
Netanyahou fait donc le sale boulot qui convient à tout le monde, pendant que les populations décérébrées par la propagande lui crachent à la gueule et que les chancelleries se frottent les mains.
Il n’y a plus aucune autre solution que celle qui consiste à mettre le Hamas hors d’état de nuire. De nuire à Israël, mais tout autant aux Gazaouis. Si ces derniers pouvaient eux-mêmes se soulever contre leurs tortionnaires, ce serait tout à leur honneur.