Vis à vis de soi même, c’est la liberté qui compte, la propriété de soi, de son temps de vie, pas la responsabilité qui est vis à vis d’autrui.
Voilà pourquoi la liberté exige une grande discipline intérieure, celle capable de fixer le champ de sa liberté en fonction de sa propre responsabilité vis à vis d’autrui,
Exemple, si je veux habiter un chateau, celui ci implique de fortes servitudes dont il me faudra m’acquitter, mais comment ? en chatelain ou en serviteur du chateau ?
dans le premier cas, il me faudra faire intervenir des ouvriers, mais comment seront ils rémunérés ? Si je suis un grand savants reconnu pour son apport au bien commun, tous le monde reconnaîtra le mérite de mon titre de chatelain. Mais si je n’ai rien fait, rien apporté comme plus valu au bien commun, quel sera mon mérite ? Aucun, je ne pourrai espérer qu’être le serviteur du chateau. La responsabilité met chacun selon son mérite et son mérite selon son ardeur. La propriété ignore le mérite et l’ardeur. Le sophisme de ceux qui nous dirigent est de faire accroire que la propriété est le fruit du mérite. Pour la petite propriété oui, mais pas pour la grande, or, cette dernière commence à manger la première.
Aujourd’hui, les fond financiers achètent toute la terre disponible et les biens immobiliers. A terme, ce sont ces grands fonds financiers qui détiendront la propriété de la majorité des biens fonciers de toute la planète. Et c’est tant mieux, car c’est seulement ainsi que les citoyens réaliserons l’imposture du modèle actuel et la spoliation dont ils sont l’objet. Pas avant !