Gnostic,
Je vous avais informée ce matin d’un rassemblement à Paris, de soutien à Israël. Vous n’avez pas répondu et il est possible que vous ne vous y soyez pas trouvée, même si les indications que je donnais étaient d’une grande précision. Il est donc bien juste que je vous donne maintenant un compte rendu de cette manifestation, même s’il figure déjà sur une autre page. Je n’aime pas, comme certains, envoyer deux fois le même message, mais je ferai cette fois une exception pour vous, dût-on m’en faire le reproche. Ce que, par avance, j’admets bien volontiers.
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Je suis revenu tout doucement à pied du rassemblement qui se tenait
entre les jardins du théâtre Marigny et l’ambassade d’Israël. Trente
minutes avant l’heure prévue pour le rendez-vous, il y avait déjà plus
de monde qu’en 2012 lorsqu’Israël s’était déjà trouvé aux prises avec la
barbarie islamo-fasciste.
Une multitude de pancartes : « Hamas terroriste », « Hamas
assassin », mais pas une seule où il fût question des Palestiniens,
lesquels ne sont évidemment pas considérés comme des ennemis, les
pauvres. La marseillaise chantée cinq ou six fois, en alternance avec
des chants en hébreu auxquels, malheureusement, comme beaucoup d’autres,
je n’entendais pas grand chose. A la différence du rassemblement de
2012, il n’y a pas eu de discours. Ont été seulement évoqués les noms
des soldats de Tsahal tombés dans les combats. Une minute de silence a
été observée en mémoire de tous ceux qui ont laissé leur vie dans le
conflit, AUSSI BIEN à Gaza qu’en Israël, soulignait la voix qui sortait
des haut-parleurs. Deux prières dites l’une par le Grand Rabbin, l’autre
par l’Ambassadeur, à la mémoire des disparus et aussi « pour la
France ». Même si pour moi le ciel est vide, j’ai trouvé ça ne manquait
pas de dignité et d’élévation..
Bref, sortant des égouts d’AgoraVox, j’ai fini par retrouver près du
rond-point des Champs Elysées, dans la belle lumière de cette fin
d’après-midi, un peu de la grandeur d’une France éternelle qui saura
toujours triompher des vicissitudes où risquent quelquefois de
l’entraîner les bassesses de l’homme du ressentiment, à gueule de
charognard, bavant la haine et puant la mort.
Puisse un Hamas à bout de souffle et enfin complètement désarmé
laisser bientôt la place à l’Autorité palestinienne. Que l’aide
internationale puisse enfin servir à élever des écoles, des hôpitaux, à
reconstruire une ville où les toits pourraient servir à prendre des
bains de soleil plutôt que des roquettes sur la tronche pour le bon
plaisir d’assassins planqués à trente pieds sous la surface !