Monsieur Labrune !
Ça y est j’ai trouvé !
Votre style magistral, plein de nobles envolées qui cocoricottent d’un vaste élan sur l’harmonie tricolore de notre beau drapeau national, me rappelait quelque chose.
Grace à une nouvelle percée de talent vous écrivez, vraie pierre de rosette :
"Bref, sortant des égouts d’AgoraVox, j’ai fini par retrouver près du
rond-point des Champs Elysées, dans la belle lumière de cette fin
d’après-midi, un peu de la grandeur d’une France éternelle qui saura
toujours triompher des vicissitudes où risquent quelquefois de
l’entraîner les bassesses de l’homme du ressentiment, à gueule de
charognard, bavant la haine et puant la mort.«
Voilà, c’est tout à fait ça : Vous êtes le Maire de Champignac !!!
Ne niez pas, et lisez plutôt le discours que vous avez prononcé dans »Le prisonnier du bouddha"
-« Je serai bref ... et je suis heureux d’être aujourd’hui présent
parmi vous, parmi toutes ces magnifiques bêtes à cornes à la tête de
laquelle Monsieur le Préfet nous fait l’honneur de s’asseoir, lui qui,
debout à la proue du splendide troupeau de la race bovine du pays,
tient, d’un œil lucide et vigilant, le gouvernail dont les voiles, sous
l’impulsion du magnifique cheval de trait indigène, entraînant, sur la
route toute droite de la prospérité, le Champignacien qui ne craint pas
ses méandres, car il sait qu’en serrant les coudes il gardera les deux
pieds sur terre, afin de s’élever, à la sueur de son front musclé, vers
des sommets toujours plus hauts ... »
Exactement le même style !
Vous ne changerez jamais monsieur le maire de Champignac...