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Commentaire de Pepe de Bienvenida (alternatif)

sur Argentine : le choix juste et logique de ne pas payer les fonds vautours


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Pepe de Bienvenida (alternatif) 2 août 2014 03:43

(Spartacus)
@pepe Nous sommes dans un monde contractuel. Le droit. On peut ne pas l’approuver, comme on n’approuve pas le résultat d’une élection mais c’est la base de notre société.

(wikipedia, spread de crédit)
Il représente la somme :

  • d’une estimation de l’espérance mathématique du risque de défaut de l’emprunteur pendant la durée du prêt ;
  • et d’une prime de liquidité, c’est-à-dire une estimation du coût de négociation de l’instrument.
(Spartacus)
La signature d’un prêt est un engagement réciproque et partagé par les parties. La licité c’est le respect de l’engagement.

Mis bout à bout ça donne :

Pour le prêteur, la licité consiste à respecter l’engagement réciproque conclu avec l’Argentine, ci-après dénommée l’emprunteur, dans le cadre du droit qui est la base de notre société, en acceptant le défaut de l’emprunteur, risque prévu et dont l’estimation a donné lieu au paiement au prêteur, par l’emprunteur, d’un spread de crédit dont [ valeur en chiffres ]% est spécifiquement imputé à la couverture de ce risque.

(t’as vu j’ai même fait l’effort d’imiter - gauchement mais comme je suis un sale gauchiste, c’est normal - le jargon juridico-financier destiné à embrouiller pour pouvoir mieux entuber, signe de reconnaissance universel des crapules)

En physique en tout cas c’est comme ça, on imagine mal un étudiant se lever au milieu d’un amphi pour réfuter le théorème de Gauss alors qu’il a appris la veille les équations de Maxwell qui lui donnent naissance. Il aurait l’air d’un con.

Hervé Hum a raison finalement, ta mauvaise foi me pète trop les couilles pour que je continue à discuter avec un magnétophone.
Dorénavant je te lirai « como el que escucha llover ».


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