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Commentaire de Pascal L

sur Pourquoi le réchauffement climatique me laisse froid


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Pascal L 2 août 2014 12:08

Je suis globalement d’accord avec cet article, mais certains détails ne me semble pas tout à fait justes.

- sur le Big Bang, nous étions, il y a quelques années, à 85% d’hypothèses dans la construction du résultat mais nous n’avons pas de théorie plus plausible. La découverte du boson de Higgs a du améliorer ce chiffre et des scientifiques travaillent sur la détection de la matière noire que nous n’avons pas encore pu détecter dans notre environnement.
- sur l’évolution de la température depuis l’an 2000, il existe plusieurs calculs différents et certains montrent un très léger réchauffement (0,3° par siècle). La bonne réponse est que nous n’en savons rien et que ce n’est sans doute pas une grande évolution.
- sur l’élévation des océans, il faut aussi prendre en compte la diminution de densité lié à un échauffement global. Il n’y a pratiquement pas d’échange de chaleur entre le fond des océans et la surface, mais avec un échauffement continu depuis plusieurs siècles à la surface, les océans finissent par chauffer très légèrement. L’océan a une densité max à 4°C qui est donc la température du fond. Il est maintenant prouvé que la fonte de la banquise sur l’hémisphère Nord se fait d’abord par en dessous, ce qui tend à prouver le réchauffement des océans dans l’hémisphère Nord (C’est différent au Sud). La fonte de la banquise n’a évidement aucune incidence sur le niveau des océans, mais la fonte des glaciers de l’hémisphère nord en a une. Il fondent en dessous de 3500m d’altitude (pour la France) et augmentent au dessus.
Sur le CO2, j’ai vu passer une étude disant qu’il y avait une saturation de l’effet de serre à partir d’une certaine concentration et nous serions à peu près à ce niveau. D’ailleurs, toutes les glaciations ont commencé avec des concentrations en CO2 supérieures aux concentrations actuelles.
Quand au GIEC, c’est un organe politique et les politiques ne supportent pas le doute. Il y a un monde entre le doute véhiculé par les études qui servent de base aux conclusions du GIEC et les certitudes qui apparaissent dans ces conclusions.
Il y a aussi quelque chose de vicié dans le monde de la science. L’hyper-spécialisation des chercheurs, la course à la publication pour les chercheurs et la sélection de sujet juteux pour les revues scientifiques fait que tout ce qui est publié n’est pas forcément bon à prendre. Dommage pour les chercheurs sérieux.

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