Mode de transmission...
La transmission par contact direct avec les liquides organiques
(sang, sperme, excrétions, salive) d’une personne infectée est la plus
considérable de toutes. Les risques de propagation chez le personnel
hospitalier sont très élevés, particulièrement si la stérilisation
du matériel n’est pas assurée. Dans les zones endémiques, des manques
en matière d’hygiène et de sécurité ont causé la mort de plusieurs
médecins et infirmiers lors d’épidémies et favorisent les contaminations
nosocomiales.
La transmission du virus peut aussi s’effectuer par contacts étroits
du malade avec ses proches. On entend par contacts étroits des contacts
directs avec les liquides organiques d’une personne infectée, qu’elle
soit vivante ou décédée. Les rituels funéraires de certains peuples
d’Afrique centrale, consistant à laver le corps, puis à se rincer les
mains dans une bassine commune, ont souvent favorisé la propagation du
virus à travers la famille et les amis du défunt. Des cas de
transmission par le sperme se sont déjà produits jusqu’à sept semaines
après la guérison clinique du malade. La transmission peut se produire
chez des personnes ayant manipulé des primates infectés par le virus,
morts ou vivants. Sous des conditions expérimentales, le virus arrive
également à se propager par des gouttelettes ou des particules aérosol.
Wikipedia.