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Commentaire de Hervé Hum

sur Notre bien commun


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Hervé Hum Hervé Hum 4 août 2014 18:02

Alinea,

Je ne vois pas pourquoi tu me dis que l’exploitation n’est pas liberté, mais elle ne l’est pas non plus pour l’exploiteur ; la liberté, c’est de ne pas se faire servir !

Si l’exploiteur n’est pas libre il ne permet pas à l’exploité d’être libre non plus. Qu’en fait, c’est la relation même exploiteur exploité qui interdit toute liberté. Seulement à ce jeu là, qui subit la prison de l’autre ? C’est surtout l’exploité qui subit la prison de l’exploiteur et non l’inverse. C’est ce sens là qu’il faut considérer. C’est l’exploiteur qui peut faire mourir de faim l’exploité, le mettre à la rue, le priver de soin, d’instruction, le forcer à travailler 10 heures par jour, mettre les enfants au travail, etc, pas l’inverse. C’est l’exploiteur qui vit au dépend de l’exploité, ce dernier dépend de l’exploiteur pour survivre ou vivre un peu. Donc, l’exploiteur supporte très facilement sa situation, la défend et même est prêt à tuer pour la maintenir, alors que l’exploité a un intérêt inverse. L’exploité a intérêt dans une relation d’association, de coopération et de paix pour s’affranchir de la tutelle de l’exploiteur.

Au final, c’est l’exploité seul qui veut défaire la relation exploiteur-exploité tandis que l’autre veut la faire perdurer et même la rendre inaltérable.


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