jean pierre
dans le contexte japonnais ce soutien est quasi inévitable compte tenu de la divinisation de la personne de l’empereur mais il n’est pas consubstentiel de la doctrine du bouddhisme zen.
le problème est ce que Herbert appelait la maladie pharaonique : c’est a dire la fusion des pouvoirs du temporel et du religieux dans la personne du chef politique
on la retrouve de différentes façon :
rois de droits divin en france
fils du ciel en chine et au japon ( avec des acceptations différentes )
a partir de là il devient difficile de séparer l’aspect religieux de l’aspect temporel : sans or a piller aux 4 coins du monde le zèle des catholiques a évangéliser par l’épée aurait sans doute été moindre ........
la part des chose entre volonté religieuse et cynisme politique ne peut se faire que dans chaque cas individuel
les particularités des 3 monotheismes « du livre » sont a la fois liés a l’unicité du dieu qui entraine ces conneries de peuple élu, au livre soi disant divin mais bourré de contradictions qui fige la pensée dans un passé révolu et au fait que dès le départ les commandements sont expansionnistes : « croissez et multipliez vous ... »
ce sont des bergers dans le désert qui écrivent le livre ......tout est là : l’avidité, la nécessité d’aller sans cesse vers de nouveaux territoires et l’image de dieu a l’image de l’homme ( et pas l’inverse ) : un berger maitre absolu et dictatorial d’un troupeau de mouton. qui confond l’homme avec le mouton a part le berger ? il n’y a qu’à regarder dans nos pays a quel point on confond l’individu avec une machine pour comprendre ......