Bonjour L’enfoiré,
Non, je ne me cache pas. J’étais sur une réponse destinée à Ours Marvin.
Merci de vos commentaires.
J’ai pris la peine de lire votre prose indiquée par les liens, en diagonale, car c’est un peu long, et puis, excusez-moi, mais ça part un peu dans tous les sens.
Mais au fait où voulez-vous en venir en débattant avec Krokodilo ou avec moi ?
Si c’est pour écrire :
« Mais l’anglais a gagné la bataille qu’on le veuille ou non. », vous vous répétez.
Il est vrai qu’ il y a des gens comme nous, qui pensent que la bataille n’est absolument pas perdue. Nous refusons ce diktat, tout simplement. Cette pensée unique comme quoi, ce serait l’américain : comme ça, par un processus naturel, une sorte de consensus mou qui aurait amené l’humanité à adopter cette langue.
Mais au fait, si c’était tellement évident, pourquoi ne soumet-on pas cette question par référendum aux peuples ?
Je l’ai dit à Ours Marvin, tout se fait en sous-main.
Je vous réponds par courtoisie, mais aussi pour faire avancer le débat auprès des lecteurs qui n’en ont encore jamais entendu parler. Moi aussi, je connais bien votre position.
Votre question, c’était :
« Quels sont les racines des mots qui « acclimatées » avec des suffixes ou préfixes permettront de créer de nouveaux mots ?
Vous avez des pièces de Lego, mais il y faut toujours quelqu’un qui les rassemblent pour en faire quelque chose et ce quelque chose ne sera pas le même pour quelqu’un d’autre. » (sic)
La langue étant parlée dans le monde, elle est donc vivante, et les mots entrent dans la langue, certains sont en concurrence, gagnent ou perdent la bataille. C’est ainsi dans toute langue, seul l’usage prévaut.
Et si on revenait au sujet de l’article, en 1914, l’espéranto était vraiment à la mode. mais voilà, l’Europe a voulu se suicider deux fois, et maintenant elle s’est pris dans un piège, celui de l’Union Européenne dont elle a intérêt à sortir, et ce le plus vite possible
Plus de 3700 personnes à Paris en août 1914 pendant une semaine, cela aurait fait du bruit. Tout semble à refaire, mais la langue, malgré les opposants de tout poil, avance, s’enrichit, produit une littérature niée mais bien réelle.
C’est ainsi, n’en déplaise aux opposants à l’espéranto.
Cordialement.
Thierry Saladin