« la langue, malgré les opposants de tout poil, avance, s’enrichit, produit une littérature niée mais bien réelle. »
Là, c’est peut-être le péché mignon de l’esperanto."
Pourquoi péché mignon, L’enfoiré ? Le gouvernement français vient une nouvelle fois de refuser le caractère optionnel pour l’espéranto au baccalauréat au motif qu’il n’y a pas de culture... C’est faux, scientifiquement faux, mais cette contre-vérité est objectée. Que faire ? comme si 1+2 = 4 ?
Les faits, L’enfoiré, rien que les faits.
Vous n’êtes pas opposé à n’importe quelle langue si elle permet de communiquer. Je vous assure, c’est le cas de l’espéranto.
Mais il vous faudra un jour le vérifier par vous-même.
L’été prochain à Lille ? Ou à Bruxelles si je relève votre invitation...
La vraie raison, c’est qu’au fond vous n’en avez pas besoin puisque vous êtes trilingue.
Mais songez aux gens qui doivent se farcir dix ans d’anglais pour ensuite ne pas se trouver en situation d’égalité face aux anglophones de naissance, alors que l’espéranto est dix fois plus facile que l’anglais. C’est prouvé, et ça se prouve quand vous voulez pendant un cours.
La neutralité : quand je parle d’une langue neutre, l’espéranto, c’est de la neutralité par rapport à des valeurs véhiculées par le tout-anglais qui, lui, véhicule de la mauvaise culture anglo-américaine.
C’est pour cela que je vous rejoins aussi quand vous dites que la neutralité n’existe pas. Pour l’espéranto, ce qui est véhiculé, c’est une certaine conception de la relation entre les hommes, l’idée que nous devons être sur un pied d’égalité dans l’échange.
Homo sapiens ne semble pas encore être assez mûr (évolué ?) pour comprendre ça.