Bon, passons sur les reproches personnels, et venons-en aux arguments :
De toute façon le catholicisme n’as pas abolit
universellement l’esclavage, donc je ne sais pas ce que cela pourrait
apporter de parler spécifiquement du catholicisme.
Vu que le judaïsme et l’islam n’ont vraiment pas fait grand chose pour combattre l’esclavage, il est normal de parler du catholicisme, qui lui a réellement aboli l’esclavage antique (cf. message précédent, avec sources et références).
Pourtant ce sont bien chez les penseurs des Lumières qu’on a vu divers auteurs remettre en cause moralement l’esclavage. Et qui ont servit de source d’inspiration à sa mise en œuvre par la république française., qui a proclamée l’abolition universelle de l’esclavage.
Tu fais encore une généralité, mais sans donner d’exemple. Bon, je vois que plus loin tu cites, à raison, Rousseau, mais Rousseau était vomi par ses collègues des Lumières, donc le ranger dans ce courant est très abusif. Donc c’est du vent, et ça ne réfute en rien ce que j’ai dit dans mon message précédent, avec noms, exemples, et faits précis.
Oui chez solon c’était pour dette, chez les chrétiens , c’est pour des raisons de chrétienté : pas d’esclavage entre chrétiens, c’est ce que dit ton texte de saint paul, mais il ne remet pas en cause l’esclavage lui même, lui non plus.
Pas d’esclavage entre chrétiens, mais dans la mentalité chrétienne, tous les hommes sont appelés à devenir chrétiens, donc je te laisse conclure.
obéissez à votre à votre maitre, et c’’est pas la peine de changer de statut si tu deviens chrétiens en étant esclave.
Oui on sent la condamnation morale de l’esclavage....
Tu remarques que Saint Paul s’adresse aux esclaves, et pas aux maîtres (puisque, s’adressant aux chrétiens, il ne s’imagine pas s’adresser à des possesseurs d’esclaves). Il les appelle à profiter de leur situation pour servir le Christ avec humilité. C’est donc avant tout un message spirituel, à côté duquel tu sembles être passé.
Mais dans les faits, c’est l’individualisme qui a permis une plus grande attention à la vie de chaque être humain, et non le magistère de l’église, où alors je te recite tout ce que l’église a pratiqué, supporté, approuvé etc....
Ben vas-y, récite, parce que là encore c’est une affirmation générale, sans références, sans exemples, sans faits précis, contrairement à mon commentaire précédent.
Le moyen âge comme je te l’ai dis n’est pas vraiment la période où a été le plus respectée la vie des individus, les individus étaient aussi sacrifiables. Et pourtant c’est la période où le magistère de l’église était le plus fort.
Idem. Tu n’expliques pas en quoi les individus étaient « sacrifiables ».
Avec l’individualisme moderne, c’est à dire le fruit de l’humanisme, la vie humaine est le bien le plus cher, ce qui est au cœur de la société, le moyen et la fin de la société , et non une quelconque institution autoritaire transcendante.
Encore une affirmation générale. Tu te sers de plus du concept d’individualisme comme s’il était univoque et qu’il n’y avait qu’un seul individualisme, alors que c’est justement l’un des concepts les plus équivoques qui soient, et qui a évolué pendant tout les XIXème et XXème siècles. Par conséquent, j’aimerais que tu me dises précisément à quel notion de l’individualisme tu fais référence, puisqu’elle a l’air si extraordinaire.
La vie humaine n’a jamais eu autant de valeur que depuis l’époque moderne, jamais les violences n’ont été autant rejetées socialement, etc...
C’est sûr que la vie des ouvriers du XIXème siècle avait une grande valeur aux yeux des modernes capitalistes, et que leurs revendications n’étaient jamais réprimées violemment. La vie humaine n’a jamais été plus respectée que pendant les guerres modernes, avec le gaz Moutarde, les camps de concentration, les bombardements civils, les deux bombes atomiques...
Et au passage : encore une affirmation générale.
La marchandisation de l’individu, ce n’est pas de l’individualisme, mais du particularisme
Il va bien falloir que tu acceptes de regarder les choses en face, et que tu admettes que la marchandisation de l’individu est l’aboutissement d’un processus qui prend sa source dans la modernité (processus que j’ai exposé brièvement, avec citations des moments dialectiques principaux, des notions essentielles). Pour ça, il faut que tu arrêtes de vouloir absoudre à tout prix la modernité, que tu voudrais pure de tout défaut. La modernité, avec ses aspects positifs, sera un jour dépassée, comme a été dépassé le monde ancien, avec ses aspects négatifs (oui, j’admets qu’il y en a eu, mais pas pour les causes que tu cites).
14/08 16:41 - Xenozoid
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14/08 16:01 - epicure
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13/08 11:22 - philouie
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12/08 05:37 - franc
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11/08 22:20 - tobor
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11/08 19:14 - epicure
D’un point de vu général il a raison , la spiritualité ne concerne qu’une parti des (...)
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