@gidmoz,
Je crois bien avoir compris la métaphore de la banque sur l’île déserte avec un seul client. Mais je conteste le fait que la banque dépense ou investisse l’intégralité des intérêts.
Que pensez-vous du raisonnement suivant ?
Le but de toute activité capitalistique est l’accumulation : une partie du résultat est donc réinvestit en tant que capital nouveau.
Ce qui se traduit dans le cas d’une banque par prêter à nouveau une partie du montant des intérêts.
Une banque dans le cas général dégage un résultat positif (bénéfice). Ce résultat correspond à une partie des intérêts. Seulement contrairement à une entreprise classique, ce résultat ne correspond pas à des liquidités à l’actif de la banque, puisque les intérêts ne sont pas encaissés mais détruit en débitant le compte (au passif) de l’emprunteur.
Le résultat est donc mis en réserve non pas sous forme de trésorerie (pas de liquidités), ni investit dans un quelconque actif productif (une banque n’a pas de capital productif) mais en s’appropriant une partie des collatéraux (hypothèques) qui garantissent le stock des créances que la banque possède à l’actif. Il n’y a donc jamais création du montant des intérêts.
Comment croyez-vous que le crédit agricole a bâtit son immense fortune ? Et bien comme le faisait déjà les usuriers au moyen âge en expropriant de leur terre les paysans qui ne pouvaient payer les intérêts et pour cause : ils n’existent tout simplement as comme nous venons de le voir.
Cordialement,