L’ « hiver nucléaire », l’Har-Maguédôn était plausible dans les années soixante-dix et quatre-vingt mais plus maintenant :
a) il n’y a plus de têtes « mégatonniques » au sein des principaux arsenaux nucléaires.
Seulement des puissances « kilotonniques ».
A noter que l’article de Wikipedia spécule « Dans l’hypothèse d’un échange nucléaire de 5 000 mégatonnes », ce qui est bien au-delà du total des capacités de toutes les têtes nucléaires actuellement opérationnelles dans le monde (4400 têtes décomptés par le SIPRI en janvier 2012 - le total de la puissance des ogives transportées par les sous-marins américains s’élève à... 475 kilotonnes [unidir.org])
b) l’article de Wikipédia le précise bien, pour déclencher un « hiver nucléaire », il faut la réunion de multiples facteurs :
- il faut la détonation de « plusieurs milliers d’engins nucléaires » (et en un laps de temps assez court, quelques jours)
- il faut que ces engins nucléaires soient puissants car le total minimum des détonations se situe aux alentours des 2000 mégatonnes, sinon pas d’ « hiver nucléaire »,
- il faut que les explosions se fassent obligatoirement au niveau du sol (ce qui n’est pas le cas des réglages pré-établis des missiles actuellement opérationnels), sinon pas d’ « hiver nucléaire »,
- il faut que ces explosions soient bien réparties sur la surface du globe, ce qui est théoriquement improbable.
Si des armes nucléaires sont utilisées lors d’un prochain conflit, ce ne sont pas elles qui causeront le plus de dégâts.