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Commentaire de Thierry SALADIN

sur L'événement du 2 août 1914, dont les médias français se gardent bien de parler


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Thierry SALADIN Thierry SALADIN 6 août 2014 00:43

@ Encabane,


Que cherchez-vous ? À avoir le dernier mot ? Eh bien je vous le laisse, tout en répétant que vos affirmations sont dénuées de vérité.
J’avais écrit :« À vomir ! J’espère que vous vous sentez mieux maintenant que vous êtes soulagé. »
Ce n’était pas une insulte, je ne me permettrais pas, mais la réaction au tissu fiéleux de votre cru.
Rappelons-le :
 »L’espéranto a eu son heure. Il est aujourd’hui sans objet. Quelques douzaines de retraités de la fonction publique, la plupart Français, continuent à se retrouver tous les ans dans telle ou telle cité pas trop balnéaire, parce que sinon ça coûte cher, sous prétexte d’entretenir une flamme qui était éteinte avant leur naissance. C’est le seul lieu et la seule seule occasion où l’espéranto peut être utilisé. Puis après avoir passé trois jours à se distribuer des fanzines, vendre des bandes dessinées faites maison et écouté quelque Hongrois à moustache chanter la gloire de Zamenhof et les méfaits de Beaufront en grattant trois accords douteux sur sa guitare qui ne l’est pas moins, ils retournent à l’aéroport où ils demanderont l’enregistrement de leurs bagages en anglais."

Vous êtes fiers de vous ?

Ensuite, les persécutions ont bien eu lieu, que cela vous plaise ou non. C’est un fait. Le Congrès de 1933 à Cologne eut lieu aussi, c’est vrai, et il était difficile, même pour des nazis arrivés au pouvoir quelques semaines plus tôt de le supprimer. Ce fut de la propagande hitlérienne devant les congressistes étrangers qu’il fallait préserver.
L’ouvrage qui parle de cela est un pavé de plus de 500 pages écrit par un Allemand, Ulrich Lins, mais pas encore traduit en français : tâche à laquelle je me suis lancé il y a déjà plusieurs années.
La danĝera lingvo, par Ulrich Lins Ed : Progreso.
Un tel ouvrage sera aussi de la matière pour des chercheurs.

C’est curieux, mais vous n’avez pas répondu sur le fait que Google utilise bien l’espéranto sur Google Translate. Ils sont fous ces Américains !

Et une langue ne s’impose pas, mais est imposée. Sinon comment expliquer ce que Jenkins a écrit en 1995 :

« Lorsque le Pacte de Varsovie se dénoua, cela se fit en anglais. Lorsque le G7 se réunit, il le fait en anglais. L’anglais est la langue de l‘informatique et des agences de presse. Le seul organisme international qui continue à utiliser une langue « étrangère » est la Commission européenne de Bruxelles. Avec un peu de chance, nous y mettrons un point final ! »

 Jenkins, The Times, 1995.

et des citations comme ça, j’en ai d’autres.


Et il y a bien un plan secret que les États-Unis ont mis en œuvre, ce qu’explique très bien François Asselineau dans ses conférences. Pas à propos de l’anglais hélas, mais cela va de pair.

Libre à vous de trouver honorable de parler, voire de promouvoir, la langue du pays qui fout le bordel dans le monde, ça vous regarde.


Et souvenez-vous, Lille, l’an prochain, du 25 juillet au 1er août 2015. Ce sera un très grand congrès. Et en plus je devrais y faire une conférence, je vous y invite. Chiche ?

Vous pourriez même rencontrer des Américains et des Anglais vous dire en espéranto, voire en anglais, ce qu’ils pensent de la politique de leur pays notamment en ce qui concerne la langue. Ce serait très instructif.

Voilà, je vous laisse répondre, parce que je sens que vous êtes du genre à vouloir avoir le dernier mot.
Et ce dernier mot, je vous le laisse. Parce que les dialogues de sourds, très peu pour moi.

Avec ironie, mais cordialement.

Thierry Saladin

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