Repentir :
La paresse (je n’ai pas lu l’article) est un vice et ma précédente intervention me donne mauvaise conscience.
Je
poserai donc à qui m’aurait lu deux ou trois questions, et selon les
réponses qu’on m’aura faites, je reviendrai peut-être sur ma décision de
n’avoir rien accordé au « poids des mots ».
Questions :
L’entreprise
du Hamas, organisation terroriste qui prend en otage depuis 2007 et
menace au moyen d’armes tout à fait appropriées plus d’un million et
demi de Gazaouis est-elle dénoncée dans cet article ?
Est-il question
dans cet article du crime de guerre qui consiste à faire monter sur les
toits des femmes et des enfants (celui dont on voit la photo, par
exemple) pour s’y faire dézinguer par l’aviation d’un pays de plus en
plus agacé par l’apparition en un mois et en son ciel de 3500 engins
explosifs, laquelle aviation prend bien quelques précautions mais ne
peut évidemment pas tout prévoir ?
Est-il question dans cet article
de la position des pays arabes qui craignent comme la peste toute
extension des fanatismes de style EIIL ou Boko Haram et se félicitent
discrètement de ce que Netanyahou soit en train de faire le sale boulot
dans la taupinière de Gaza ? Beaucoup de manifestations de soutien aux
terroristes du Hamas dans les pays occidentaux. Très peu dans les pays
arabes de la région. Tous les commentateurs l’ont remarqué. Cette
apparente contradiction est-elle ici examinée ?
S’il n’y avait qu’une seule réponse positive à l’une de ces trois questions, je saurais certainement vaincre ma paresse.