@gidmoz
La banque n’a pas intérêt à dépenser les intérêts. mais à reprêter une partie des intérêts.
Les intérêts sont ainsi réinjectées (en partie) dans le stock de créance afin de le faire croître de manière exponentielle.
Les producteurs sont donc contraints d’emprunter les intérêts, jusqu’à ce que le montant remboursement dépasse celui des revenus.
Votre modèle décrit une économie complètement statique. L’économie réelle est au contraire dynamique, en changement permanent, avec des effets d’accumulation et d’appauvrissement.
@Sam D.
Le fait de payer de payer les intérêts en une ou plusieurs fois ne change rien à l’affaire. Comme dit gidmoz la banque pourrait très bien dépenser la totalité des intérêts avant les remboursements (même si elle n’a pas intérêt). Il faut résonner en stock de créances et en variation nette. A chaque instant des créances arrivent à terme et sont remplacées par des nouvelles (rotation).
Une banque n’est pas une entreprise classique. Le capital financier fonctionne différemment du capital productif.
Vous avez raison sur la thésaurisation. N’importe qui peut thésauriser une partie des ses revenus et empêcher ainsi les remboursements. En fait c’est ce qui se passe avec les comptes épargnes qui sont de véritables “parking monétaires”. Mais il n y a pas d’intérêt à le faire car ce n’est pas rémunéré.
@gidmoz
La valeur de la monnaie n’a rien à avoir avec la quantité émise.
Ce qui confère sa valeur à la monnaie c’est uniquement l’appréciation des produits qui sont valorisés dans cette monnaie.